monteno (---.---.179.94) 19 juin 2006 15:47

Trés bon article... Merci ! J’ai été trés sensible à cette citation de F. Cheng :

Comme quoi pour sentir le « souffle » du monde, il faut faire « le vide » en soi, c’est-à-dire, a précisé François Cheng « ne pas penser à rien, ne pas être endormi, mais accueillir les choses et les êtres tels qu’ils surviennent. »

Elle me rappelle que j’ai toujours eu beaucoup de mal à comprendre ce que voulaient me signifier mes amis japonais quand ils voulaient me décrire le processus de la méditation Zen...sorte de vide psychosomatique qui me semblait être un exercice infaisable pour moi...

Soudain en vous lisant j’ai envie de donner l’interprétation personnelle suivante :

Ce serait une recommandation ( ou un exercice) pour « débrayer » en nous, le mécanisme des catégories de l’entendement de Kant, de façon à percevoir « directement » et sans filtre, les choses telles qu’elle sont, sans laisser notre esprit les transformer pour pouvoir les percevoir...

Au fond , cet exercice est-il possible ?


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