Paul Villach Paul Villach 17 décembre 2011 17:07

@ Pandorehr

Nous sommes bien d’accord, un administrateur qui a violé la loi, n’est plus digne de représenter le Service Public ! Mais vous le savez comme moi, l’administration française a dérivé vers ce mode de management où la violation de la loi est devenue une modalité d’action usuelle pourvu qu’elle y trouve intérêt.

Que cette conduite désastreuse se fasse au prix d’une démoralisation de la nation, les ploutocrates au pouvoir n’en ont cure. Ce qu’ils veulent, ce sont des hommes et femmes prêts à tout, dès lors qu’ils sont « COUVERTS ».

Quand à votre question sur les profs d’EPS qu’on voit accéder aux postes de direction dans l’Éducation nationale, j’avancerais une hypothèse qui s’inscrit dans ce contexte.
1- Ces individus sont parmi les plus frustes du corps enseignants, car il y en a d’autres ;
2- ils ont un appétit de revanche peu commun, car leurs collègues des autres disciplines les méprisent un peu ;
3- ils sont les candidats rêvés pour occuper des postes de direction, en devant leur élévation sociale à une hiérarchie qui attend d’eux en échange qu’ils fassent tous ses caprices. Ils ne se font pas prier, ils ont une revanche à prendre sur leurs collègues.

L’individu dont je fais état dans mon exemple, est un inculte de première ! Il ne sait pas écrire le Français correctement : « Il va s’en dire », écrit-il deux fois, par exemple, dans une lettre secrète de dénigrement d’un prof, adressée au président d’une fédération de parents d’élèves.
Quand il s’exprimait en public, il régurgitait « les éléments de langage » - comme disent « les vaseux communicants » - qui devaient lui être servis dans des réunions de formation permanente accélérée et qu’il apprenait par coeur. Le mot « professionnel » était répété à tout bout de champ : il fallait être « professionnel », disait-il sans cesse sans se rendre compte que la première manière d’être « professionnel » dans un établissement scolaire, c’est de commencer par parler et écrire correctement le Français.
Quand vous mettez un inculte de ce tonneau à un poste de direction, vous disposez d’un homme lige prêt à tout pour vous satisfaire : il vous est si reconnaissant de l’avoir élevé socialement malgré ses carences criantes qui auraient dû lui interdire d’accéder à ce poste.

Voilà l’Éducation nationale aujourd’hui ! Paul Villach


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