Connolly 27 décembre 2011 23:54

@Eric


« Et on ne s’arrête pas la... Sur 150 ans, il n’est pas une expérience de

gauche, longue ou courte, plus ou moins socialiste, qui soit considérée

comme un succès durable par ces mêmes socialistes hors quelques mois de

guerre civile ou une coopérative peut être ouvrière en 1834 (?) a

Manchester..... »


C’est faux cher ami. En tous cas, je n’ai jamais écrit pareille chose. M’avez-vous mal lu ou êtes-vous intellectuellement malhonnête ? Je vous ai donné un exemple de réussite, parmi bien d’autres, d’une coopérative ouvrière (le familistère de Godin), parce que celle-ci avait Fourier pour principale inspirateur théorique.

Quant à l’ensemble des expériences authentiquement socialistes - que je qualifie de micro-socialismes – celles-ci se divisent en deux catégories : les micro-socialismes aspirant au macro-socialisme ; les micro-socialismes œuvrant parallèlement au capitalisme.

Dans la première catégorie, toutes les expériences ont échoué du fait de facteurs non pas internes mais externes (la répression sanglantes perpétrés par leurs opposants).

La deuxième catégorie, constituant aujourd’hui l’économie sociale et solidaire, a de son côté connu un bilan globalement positif depuis 150 ans ; et ce, bien que les expériences orchestrées par leurs inspirateurs théoriques (Fourier, Owen, Proudhon, Saint-Simon …) aient pour la plupart bel et bien échoué.

Voici ce que l’on peut lire dans mon article à ce sujet : « Les échecs de ces « micro-socialismes » témoignent-ils, par conséquent, du caractère inamovible du capitalisme ? Il est permis d’en douter, et ce pour la bonne et simple raison que, parallèlement à l’économie capitaliste, existent de par le monde d’autres variétés d’expériences relevant du « micro-socialisme », à commencer par les organisations, telles les coopératives et les mutuelles, issues d’une économie sociale et solidaire ‒ elle-même inspirée des théories socialistes de notamment Proudhon, Owen et Fourier ‒ qui, malgré ses échecs, a fait depuis près de 150 ans la démonstration et de sa viabilité et de son efficacité, en termes de répartition équitable des richesses créées, mises au service de la justice sociale, et donc de l’Homme, et non plus du Capital comme dans les entreprises classiques. Il s’agit certes d’un secteur non-capitaliste mais œuvrant néanmoins dans le système capitaliste. Comme le souligne à ce propos le PDG d’une coopérative minière du Pays de Galles, Tyrone O’Sullivan : « Nous vivons dans un monde capitaliste, mais nous gérons notre entreprise sous un mode socialiste ». »






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