Mike (---.---.48.57) 21 juin 2006 15:44

Concernant exactement la part de l’électricité produite en France par des centrales électronucléaires, faisons quand même confiance à EDF qui sait de quoi elle parle.

Selon EDF, l’origine de l’électricité en 2005 s’établissait comme suit :
- 85,8 % nucléaire,
- 4,7 % renouvelables (dont 4,2 % hydraulique),
- 4,1 % charbon,
- 3,2 % gaz,
- 1,8 % fioul,
- 0,4 % autres.

(Les chiffres ci-dessus figurent sur les factures EDF, mais le site Internet d’EDF affiche aujourd’hui 86,9 % pour sa filière nucléaire)

Faut-il considérer l’uranium comme une source d’énergie renouvelable pour autant ? Pour ma part je ne le crois pas car si l’uranium figure, je crois, dans la table de classification des éléments (purs) au même titre que l’oxygène peut-on penser que l’uranium soit présent sur Terre dans des proportions confortables (on avançait plus haut des réserves connues pour subvenir au niveau actuel des besoins en uranium enrichi pour encore 80 ans) ? La Terre peut cependant réserver aux hommes des surprises dans l’avenir.

Cela bien précisé je reste entièrement d’accord avec votre point de vue : il faut poursuivre l’aventure nucléaire, une grande aventure certes mais dont personne n’a eu à se plaindre en France jusqu’à présent... Tchernobyl c’était les autres, ne leur jettons pas la pierre pour autant.

Enfin, cette électricité nucléaire à 86,9 % nous facilite quand même bigrement la vie. Le chiffre est là. On peut critiquer le choix mais il faut alors proposer :
- une alternative crédible susceptible de produire demain la même quantité d’électricité que nous consommons aujourd’hui,
- des solutions permettant une réduction chiffrée de la consommation jusqu’à équilibrer la production possible par les énergies alternatives.

Laissons donc les opposants nous chiffrer exactement tout cela. Ils devraient, sans exagération et sans proposer de moyens de réduction de la consommation, travailler sur une capacité de production de 100000 MW puisqu’on a en effet déjà pu observer en France des consommations instantannées dépassant 80000 MW.

Tant que la population mondiale continuera de croître au rythme actuel, ce problème des sources d’énergie s’amplifiera de même. C’est donc peut-être par la maîtrise démographique que notre réflexion sur l’énergie devrait commencer. Car comment refuser à d’autres notre niveau de dilapidation énergétique actuel ?


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