jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 4 janvier 2012 20:33

@JL
Citer Mitterand comme contempteur de l’argent est assez plaisant, lui qui, ayant ruiné sa belle famille avant les élections de 1981, fera de sa famille une des plus riche de France à sa mort. Lui qui profitera de façon honteuse de l’argent de l’état (rachat par l’état d’entreprises de ses copains, appropriation d’un château de l’état pour héberger sa maitresse, vacances chez les dictateurs Égyptien aux frais de l’état ...)

@ CorsairePR

Vous semblez croire que nos « élites » dominent leur sujet et sont parfaitement conscientes de leurs actes et des conséquences de ceux-ci.

C’est leur prêter beaucoup plus de talents qu’ils n’en ont. Leur principale « qualité » est la prétention, voire, la mégalomanie.

Je ne pense pas qu’aucun dirigeant, de quelque bord soit-il, n’ait pour volonté de détruire quoi que ce soit. Tous pensent agir au mieux des intérêts des Français. Mais, ayant une vision très déformée de la réalité, et aveuglé par leur prétention, ils commettent erreurs sur erreurs.

Pensez que les haut fonctionnaires, ne sont pas recrutés sur des compétences, mais uniquement sur leur capacité à emmagasiner un savoir théorique conséquent.

Si, au lieu de théories oiseuses, ils observaient sereinement comment font les pays qui ne souffrent pas trop de la crise, où la corruption est la plus faible, où l’ascenseur social fonctionne le mieux, où la richesse est la plus importante et la mieux répartie, ils constateraient, et les citoyens avec eux, que ces qualités sont strictement corrélées avec le degré de liberté régnant dans ces pays. En résumé, au plus un pays est libéral, au mieux ses habitants se portent (Australie, Suède, Canada, Nouvelle-Zélande ...).

Pour reprendre votre problématique, il y a un effet de miroir entre le peuple et les dirigeants, chacun tirant l’autre vers la médiocrité, jusqu’au déchirement (dictature, révolution). Les peuples demandant plus de sécurité et de prise en charge, les dirigeants, promettant de plus en plus, pour accéder au pouvoir, ruinent peu à peu le pays, et font augmenter l’insatisfaction.

Le livre de Friedrich Hayek « La route de la servitude » écrit pendant la guerre, décrit parfaitement cette pente de la social-démocratie, vers le nazisme ou le communisme (ce qui est pareil).

Il faut beaucoup de courage pour rompre ce cercle vicieux. Espérons que la crise économique actuelle sera l’occasion d’une véritable prise de conscience.


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