veridian (---.---.243.6) 19 juin 2006 15:01

Comme le dit bien Romain, ce n’est pas un problème d’énergie à injecter, c’est un problème de bilan énergétique.

Le système devient intéressant à partir du moment où l’on récupère plus d’énergie en sortie que ce que l’on a injecté.

Ici, la différence majeure avec ITER, c’est que :
- ITER c’est je cherche à brûler les combustibles en continu, comme une « machine à vapeur ».
- La Z-machine a par nature un fonctionnement discontinu, et donc conduirait à une production d’énergie en « impulsionnelle » (= non continue : 1 pic d’énergie toutes les x millisecondes). Ici on est plutôt proche du moteur à explosion des voitures.

Ce qui fait que la Z-machine serait beaucoup moins sensible aux problèmes de confinement du plasma, qui est une des principales difficultés rencontrées dans les Tokamak.

Je suis physicien de formation, et j’avoue être extrèmement intéressé par la haute température atteinte par la Z-machine. Il me semble que nous avons ici une avancée majeure dans le domaine de la fusion, je trouverai incroyable que nous ne poussions pas les recherches plus avant.

Quant à la personnalité de J.P.Petit, il est évident qu’il est très atypique. Il est très (trop ?) ouvert, celà fait-il de lui un mauvais physicien ? En tout cas il se pose des question sans se mettre de barrières à-priori, et dans le monde de la recherche, d’expérience, c’est très rare.

Il n’empêche qu’il est un peu parano, mais bon, doit-on le brûler pour autant ?


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