Marc Bruxman 26 décembre 2011 19:34

Bonjour Paul,

Dans un siécle, le temps aurait fait son office et il aura sélectionné ce qui restera dans l’histoire et ce qui ira à la poubelle. C’est pour cela que le contemporain nous parait toujours « inférieur » au passé. Car pour un Mozart, a son époque combien ont écrit et joué de la merde ? De même pour les peintures du temps de Rubens, combien ont peint des croutes que l’histoire n’a pas retenues ? Peut être même que certains de ces tableaux « mauvais » ont trouvé preneur chez des riches marchand et que leurs enfants s’en sont séparés.

Maintenant au XXème siécle, il y a eu une recherche du concept plutôt que de la beauté. En fait cela a commençé dès le XIXème siécle. Certains artistes l’ont mieux abordés que d’autres : Je ne cracherai pas sur un Kandinsky chez moi si j’étais riche ;) De même pour l’oeuvre de René Magritte : Il ne cherchhait pas la beauté mais était il pour autant insignifiant ? Que nous apprends son oeuvre sur son époque ? Surement beaucoup de choses en fait !

La question est plutôt : Est ce que nos concepts seront toujours compréhensibles dans 300 ans. Le seront ils par des gens non diplomés en histoire de l’art. La réponse risque fort d’être négative et cela va poser un problème de transmission des oeuvres. Mais ce problème arrive aussi pour l’art ancien. Car en dehors du fait que c’est beau et que la technique de peinture est exceptionnelle, comment apprécier nombre de musée occidentaux sans des connaissances religieuses et mythologiques solides ? Si vous vous contentez d’apprécier la beauté des images, je trouve que l’intérêt d’un musée s’émousse assez vite. A ce titre, les musée d’art contemporains comme les musées plus classiques ne mettent pas assez en avant l’idée derriére chaque oeuvre et c’est dommage. L’art sorti de son contexte devient une simple décoration.


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