easy easy 3 janvier 2012 23:04

Usine à gaz ?


Je rappelle qu’actuellement il y a dejà 3 taux et qu’autrefois il y en avait 5 et on se cognait le boulot comptable à la main.

Mais même si les taux les plus faibles étaient accordées aux produits de première nécessité ce qui était déjà assez social, même si le taux de 33,33 % dit de luxe frappait les hôtels de luxe, on se retrouvait avec des huiles d’olive ordinaires à 4% et des huiles d’olive de luxe à 4% aussi.

Les différents taux de TVA, surtout à notre époque toute électronique et automatisée ne poseront aucune difficulté aux caissières ou aux patrons des commerces de détail. La seule difficulté est d’établir les critères de luxe (ça peut sembler facile entre une Twingo et une Bentley mais ça pourrait s’avérer plus difficile de déterminer le niveau de luxe de la Nutella) 

Je suis très surpris que les gens trouvent tous normal de payer des impôts dont le taux est augmente avec la hauteur des revenus mais ne trouvent pas normal de taxer les produits selon des taux différents en fonction de leur niveau de luxe

Par tout un tas d’astuces, les riches parviennent à ne pas payer les % élevés qu’ils devraient payer sur leurs revenus. Leur faire payer des % élevés sur les produits de luxe qu’ils adorent serait une excellente compensation.

Si on trouve normal que la TVA soit de même taux sur toutes les gammes de produits, on devrait trouver normal que tous les Français paient le même pourcentage d’impôts sur leurs revenus. Par exemple 19,6 % , comme la TVA pour faire simple


Selon moi, le principe de taxe à taux proportionnel au niveau de luxe aurait dû être mis en place depuis longtemps. A mon sens une transaction immobilière sur la residence principale devrait être frappée d’une taxe à taux très faible et celle sur une résidence secondaire par une taxe à taux plus élevé, celle sur une résidence tertiaire encore plus élevée...



Sinon, le principe de la flat tax où seul le détaillant impute la taxe sur le produit qu’il aura acheté net de taxes à son grossiste, parce qu’il simplifie la gestion des maillons primaires, a son intérêt.
Le problème essentiel de cette TVa en seul bout de ligne c’est qu’il se produit un gros marché noir car des consommateurs vont s’approvisionner directement aux maillons primaires et que les produits importés en sont exonérés.
Je vous rappelle en ce sens le principe des guinguettes. Les bateaux et péniches descendaient la Seine et la Marne les cales pleines de vins free tax. Et ne devaient payer l’octroi qu’à l’entrée de Paris (maillon final donc). Alors les bars ont fleuri en amont de la capitale et on se saoulait free tax.

A ce sujet, il se trouve qu’en France il y a un assez grand respect des circuits. Il n’y a que très peu de court circuitage des maillons. Les entreprises intermédiaires évitent nettement de vendre aux consommateurs. Dans l’intérêt des comptes étatiques, il ne faut rien faire qui pourrait entamer ce sérieux. Or la taxe sur le seul maillon final l’entamerait.



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