Ecométa Ecométa 4 janvier 2012 10:12

@marc Bruxman

En économie si les coûts font les prix, et sans aucun doute ils les font, il se trouve en même temps, « règle d’ensemble oblige, « économie » oblige, étymologiquement économie veut dire règle « règle de la maison » ou « règle d’ensemble », que les coûts font aussi, chose incroyable : les revenus ; que baisser les coûts c’est baisser les revenus et c’est comme cela, quand faire de l’économie ne consiste qu’à faire des économies... et de préférence sur le dos du travailleur, que l’économie se réduit comme peau de chagrin !

L’économie, système complexes, est une affaire d’équilibre et le « capitalisme » n’est pas dans l’équilibre mais dans un déséquilibre total : tout pour le capital ; le capitalisme c’est, les tenants et les aboutissants du capital qui se regarde le nombril ! je ne suis pas contre le capital qui est utile et nécessaire à l’économie... mais je suis contre le capitalisme, usage paroxysmique du capital : réduction simpliste de l’économie, système complexe, au seul moyen économique, entre bien d’autres, qu’est le capital !

« si elles ont un matelas de cash suffisant, elles savent que la R&D d’aujourd’hui représente les profits de demain »

Vous nous réinventez le théorème de Schmidt, la « grande imposture économique du 20 è siècle » ! Je veux parler de cette duperie, véritable escroquerie économique du milieu des années 70, tout début de la mondialisation financière, et que l’on appelait à l’époque, en économie : le « théorème de Schmidt », Helmut de son prénom, social-démocrate, ancien Chancelier d’Allemagne de l’Ouest !

Ce « théorème » économique sensé traduire une vérité économique de bon sens, disait, que « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain » ; à vrai dire et au bout du compte : nous les attendons toujours ces emplois !

En effet, car, si les efforts ont bien été faits et les profits bien réalisés, ceci, sur le dos des travailleurs, de la masse laborieuse, de la « plèbe », avec, en France, une perte de 10 points de répartition de la « Valeur Ajouté » pour les revenus du travail. Quant aux investissements, quand ils ont eu lieu, ils n’ont pas été réalisés là où les efforts ont été consentis, mais sous de cieux bien plus cléments pour le « capital investis » ! Ils ont été réalisés, capitalisme financier oblige, dans des pays émergeants à fort potentiel de croissance économique et forcément de croissance capitalistique !

C’est, là, en Europe, avec le retour du capitalisme financier, avec le retour d’une économie de la seule rente financière, pourtant déjà tristement expérimentée, le tout début de la mondialisation financière de l’économie ; qu’ après ce que l’on a appelées les « trente glorieuses »… nous vivons les « trente piteuses », voire même plus, car dans le genre capitalisme financier, l’argent pour l’argent, ou celui du capital qui se regarde le nombril : nous sommes assez bien partis !

Cessons de faire du capitalisme et faisons réellement de l’économie : faisons enfin de l’économie !


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