Vendredi 6 janvier 2012 :
Italie : la Bourse de Milan chute de 0,82 %.
A Milan, le FTSE Mib a perdu 0,82 %, le marché craignant que Rome ne doive faire appel aux fonds de l’Union Européenne et du FMI comme la Grèce, l’Irlande et le Portugal.
Le secteur bancaire a particulièrement souffert, avec UniCredit en tête des baisses pour le troisième jour consécutif (- 11,12 %). Banco Popolare Milano a perdu 4,39 %, et Intesa Sanpaolo a baissé de 4,37 %.
(Dépêche AFP)
Le problème, c’est cette phrase : "le marché craignant que Rome ne doive faire appel aux fonds de l’Union Européenne et du FMI comme la Grèce, l’Irlande et le Portugal."
Quand il ne s’agissait que du défaut de paiement de la Grèce, l’Union Européenne et le FMI étaient suffisamment puissants pour placer la Grèce sous perfusion.
Mais ensuite, d’autres dominos sont tombés, les uns après les autres.
Mais ensuite, il y a eu l’Irlande : aujourd’hui, l’Irlande est incapable d’aller emprunter sur les marchés internationaux pour des emprunts à 1 an, à 2 ans, à 3 ans, etc. L’Irlande a été placée sous perfusion.
Mais ensuite, il y a eu le Portugal : aujourd’hui, le Portugal est incapable d’aller emprunter sur les marchés internationaux pour des emprunts à 1 an, à 2 ans, à 3 ans, etc. Le Portugal a été placé sous perfusion.
L’Italie, c’est autre chose.
Demain, si le domino italien tombe, l’Union Européenne et le FMI ne seront pas assez puissants pour placer l’Italie sous perfusion.
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