Aldous Aldous 18 janvier 2012 14:31

Ce qui est intéressant c’est que ça recoupe une hypothèse d’origine levantine des Bonaparte que Napoléon aurait mise en avant dans sa jeunesse pour se trouver des quartiers de noblesse.

Une hypothèse qu’il feindra d’ignorer une fois devenu empereur, étant devenu lui même le fondateur d’une dynastie.

Selon cette hypothèse, la famille Bonaparte serait issue d’une famille noble de Trébizonde, cité grecque sur la mer noire, qui est même devenue la capitale d’un éphémère Empire de Trébizonde à la chute de Constantinople à la tête duquel à régné celui qu’on peut considérer comme l’ultime « empereur romain » David II Comnène.

Selon donc cette hypothèse, la partie noble de la famille aurait fui l’invasion ottomane et serait partie en exil en Italie.

Le nom de la famille serait Kaloméridès c’est à dire en grec « bonne partie » qui aurait été ensuite italisé en « buona parte » et finalement Buonaparte, nom de naissance du petit Napoleone.

La légende familiale avait fait lever à l’époque les moqueries car il était assez facile de se prévaloir d’une lignée noble byzantine puisque l’empire avait disparu depuis plus depuis 300 ans et avec lui toute les preuve infirmant ou confirmant cette éventuelle filiation.

Ce qui est intéressant, c’est que la légende familiale rattachant les Buonaparte/Kaloméridès à une lointaine descendance patriarcale romaine, peut être même impériale, a manifestement entretenu en Napoléon la conviction d’un destin singulier, légitimant sa restauration de l’empire, avec lui dans le rôle de César.


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