Mycroft 2 février 2012 18:47

Tout d’abord, permettez de ne pas voir en quoi votre première phrase contient ne serait ce qu’une once de pertinence. Quand j’invective quelqu’un, je me permet d’avoir quelque arguments à coté. Or, votre argument principal est plus un mélange des genre assez fumeux (ie fabriquer ou utiliser des micros, c’est la même chose), bien plus qu’un fait
avéré et incontestable. Un peu de modestie ne ferait pas de mal.

Si par œil vous entendez « reconnaissance », alors non, je ne connais pas de geek qui ne s’y intéressent pas. De fait, je ne connais pas d’être humain qui ne s’y intéressent pas. La reconnaissance est un besoin humain (un besoin de seconde catégorie, c’est à dire pas nécessaire pour survivre, mais nécessaire pour vivre).

Si par œil, vous parlez du feu des projecteurs, alors je peux vous dire que oui, la majorité des geeks s’en contrefoutent. Allez dans n’importe quel labo d’informatique (milieux ultra geek s’il en est). Aucun nom connu. Nous avons eu, en 2007, un prix Turing. Qui le connait ? Et c’est le sens de ma réponse : vous négligez justement que les geeks ne cherchent pas une reconnaissance « classique ». Ils en cherchent une autre. Une qui, justement, ne nécessite pas de travestir la science dans des « buzz » grotesque. Une qui juge pragmatiquement, scientifiquement. Les geeks ne cherchent pas ouvertement les buzz.

Au final, quand le geek interagie avec le non geek, c’est souvent pour des raisons bassement matériels. Qui ne l’intéressent que modérément (voir qui le font particulièrement chier).

Vous mélangez les producteurs de moyen et les utilisateurs. Ce sont pourtant deux groupes complètement distincts. C’est même justement l’opposition la plus courante de nos jour, celle qui existe entre le producteur technicien et le consommateur.


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