Mohamed Takadoum Bouliq 18 février 2012 11:51

Si en France, les gouvernements successifs avaient la possibilité de garder un grand service public tout en recourant aux techniques de gestion du privé, d’autres pays n’avaient pas cette chance.
Au Maroc et au début des années 80, le pays était presque en cessation de paiement et n’avait pas d’autres choix que de passer sous la houlette du FMI pour rééchelonner sa dette et avoir des crédits .Le FMI a imposé au Maroc, le désengagement de l’état, autrement dit la privatisation des entreprises tenues par l’état ( banques, raffinerie,télécoms etc..) .
Si l’on prend un seul exemple ; les télécoms : Maroc Télécoms est devenue une filiale à plus de 52% de Vivandi.C’est une machine à cash pour cette l’entreprise. Ainsi 500millions de dollars de dividendes en devises sont transférées chaque année hors du pays pour rémunérer les actionnaires de Vivandi qui a déjà récupéré sa mise. Ce montant et d’autres issus d’entreprises privatisées sont prélevées annuellement de l’économie d’un pays pauvre comme le Maroc dont le PIB ne dépasse pas les 113milliars de dollars ( le PIB grec est de 304 milliards de dollars pour trois fois moins d’habitants).

Comme il a été déjà écris sur un autre  commentaire : c’est d’abord un problème idéologique donc politique et non économique. L’Europe pour la France et le FMI pour le reste du monde imposent les privatisations.

 Le FMI n’a –il rien d’autre à proposer à la Grèce ?

  


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