sleeping-zombie 1er mars 2012 16:08

Hello,

Quelle diatribe...

 Les entrepreneurs sont les guerriers du monde moderne. Ce sont les moins gradés d’entre eux « petits et moyens patrons » qui vont au feu tous les jours. Ce sont eux qui sont sur l’échelle et prennent d’assaut la forteresse.

... On est en guerre ? ah bon ? contre qui ? et de quoi est constituée l’armée adverse ? et quel est l’enjeu de cette guerre ?
Parce que franchement, si c’est pour faire des métaphores guerrières, autant lire une article sportif.

Ensuite...
les petits ou moyens patrons, veulent juste gagner leur vie. Les grands patrons veulent et doivent gagner de l’argent. Toute la différence est là.

Comme tout le monde, ils veulent juste gagner leur vie. C’est évident. Mais la frontière entre juste gagner sa vie et vouloir et devoir gagner de l’argent, elle se situe où ? (ou à combien ?)

Continuons...
Je connais personnellement plusieurs personnes qui très régulièrement font les dix huit heures, mais dans une seule journée.

Moi aussi :) mais ça doit pas être les mêmes, vu que quand je leur parle un verre à la mains, ils me disent « tu sais, on dit qu’on bosse 12h par jour, mais dedans, il doit y avoir que 3 ou 4 heures de vrai travail, le reste c’est papoter avec un fournisseur, un client... d’ailleurs, 12h par jour de vrai labeur, c’est humainement pas possible ». 3h-4h par jour, ça rejoint la plupart des emplois de bureaux que j’ai pu cotoyer. Salariés comme patrons.

Enfin, en ce qui concerne les profs, 1h de travail sur le lieu de travail, c’est 2h-2h30 de boulot réel. Un cours ça se prépare, les copies se corrigent pas toutes seules, les conseils de classe aussi c’est du boulot etc... mais là c’est anecdotique par rapport au reste de l’article.

Mais bon. C’est vrai que les petits patrons sont pas considérés. Mais si on ne s’arrête pas aux promesses et qu’on regarde les vrais changements, on s’aperçoit que les ouvriers/employés sont pas mieux lotis. Quoi de neuf pour eux ces 15 dernières années ?

Pour finir, une ’tite question. Et la PME qui marche bien, qui as beaucoup de succès, qu’est-ce qu’on fait de son pognon quand il y en a beaucoup ? parce que si c’est le patron qui prend, il cesse d’être un sympathique créateur d’emploi pour devenir un gros con de patron profiteur. Si la PME essaiment et crée une chaine pour étendre sa formule, elle cesse d’être une sympathique PME pour devenir une saloperie de monopole-qui-étouffe-tout... C’est quoi la soluce ?


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