Sandro Ferretti SANDRO 5 mars 2012 15:21

Salut Yohan.
Pour étre sérieux 1 mn 30, je dirais que le vrai problème pour moi, en dehors de l’offre décevante, c’est que fondamentalement, dès l’âge de 20 ans, j’ai compris que la (ou Le) politique était impuissante sur les grands drames ( comme les grandes joies) d’un individu.
Je ne crois pas que la politique puisse changer ma vie, en bien ou en mal.
Le politique est étanche aux bonheurs/ malheurs humains.
Ce n’est ni la gauche ni la droite ni la merluche qui empêchera qu’un type prenne le vol AF 444 de Rio à Paris le jour où il ne fallait pas et finisse à la baille nourir les poissons en faisant veuve et orphelins.
Et tout le reste est branlette. Il n’y a que les encartés, les syndicalistes ou les naifs de moins de 30 ans qui peuvent croire une seconde que la politique change la vie. Plus ceux qui vivent, de près ou de loin, de la « politicaillerie ». En comptant les familles, ça fait à peu près 30% du corps électoral.

Et comme aucune politique ne nous empéchera de crever, de chopper le crabe, d’étre cocu ou de se faire suriner dans un parking, la seule chose qu’on leur demande, c’est de nous lâcher la grappe en attendant. Or, il y a consensus aujourd’hui sur les mesures de « politiquement correct » qui gonflent presque tout le monde (radars à tous les coins de rue, fumeurs traqués comme jadis les délinquants, etc).
Sur ces sujets, aucun ne se démarque ni n’a le courage de dire « halte au feu ».
Donc, pourquoi faire croire à ces bouffons( bouffonnes) qu’ils sont dignes de me représenter ?


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