eric 14 mars 2012 09:45

On est vraiment au cœur de la pensée de gauche :
Des raisonnement fondés sur les sciences du 19ème scièle, les vase communiquant et les fonctions dérivées continues....http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/au-nom-de-l-infini-l-homme-90541.
La méconnaissance du réel : il se trouve qu’entre les deux déciles extrêmes de revenu, la différence aprés impôts transferts monétaire et non monétaire est bien de l’ordre de 1 a 3 ou 4
Après effectivement, on peut comparer les quelques pourcent les plus pauvres au moins de 1% les plus riches.
Dans le dernier décile de revenu, les transferts monétaires et non monétaires représentent plus de la moitié. C’est à dire que dans les termes de l’article, l« utilité sociale » est négative. C’est très bien comme cela, cela se nomme solidarité et redistribution. En revanche, si on essaye de multiplier une part du gâteau négative par n’importe quel coefficient, on aura du mal à retrouver les revenus les plus élevés.
Tout en haut il y a qui ? Un peu de tout,y compris des profiteurs ( mais c’est vrai aussi en bas), mais enfin essentiellement des « artistes ».

On a commencé à parler des retraites et parachutes dorés au sujet de Carrefour. 400 000 emplois créés. Si c’était uniquement en épongeant la sueur des travailleurs, on aurait plus de chômage en France, parce qu’on trouverait assez facilement 10 personnes prête à gagner ce fric en se contentant d’exploiter le travail des pauvres.

Combien cela vaut un type qui crée 400 000 emplois ? En pratique, ce sont les actionnaires des boîtes qui en décide. Je pense que si on demandait à des chômeurs, il n’est pas impossible qu’on arrive à des chiffres comparables. Gohsn ? Nissan allait fermer, c’est devenu une boite qui marche. Combien cela peut couter ?

Mais cela, ce sont les méandres de la vie d’entreprise qui sont en général peu familiers aux publics de gauche.

Si demain j’achète une toile des pinceaux et de la couleur, il est clair qu’en temps et énergie passés, je ne serai pas à des millions de fois en dessous d’un Picasso ou d’un Van Gogh. Pourtant, il y a gros à parier que j’aurai du mal à tirer d’une mise en vente de mon eouvre l’équivalent de ce que j’ y aurai investit.
Si on présente nos oeuvres respectives à l’attention du public, la seule solution pour que la différence reste de 1 à 10 sera effectivement que l’État impose les prix maximum mais aussi minimum et une obligation d’achat. C’est le système soviétique, premier arrivé premier servi en théorie, mais en pratique, les copains se débrouilleront pour avoir le Picasso dans leur salon, pendant que les autres auront droit à mes « oeuvres ».

Vos raisonnement fonctionnent peut être un peu dans une société bureaucratique, quant on a pas de liberté de choix, pas dans une société ouverte.

Un dernier exemple : prenons deux candidats à la présidentielle. Mêmes études, même année de diplôme (suivez mon regard). Il y en a un qui perd, un qui gagne. Sur une échelle de 1 à 100 en valeur ajouté, il y en a un qui vaut 100 l’autre zéro......Comment on détermine leurs valeurs réciproques ? Et pourtant, dans l’ensemble, Sego a eu plus de responsabilité que Hollande...


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