Annie 14 mars 2012 18:10

C’est une très bonne illustration de l’expérience des personnes qui souffrent de handicaps mentaux. Ce n’est pas parce qu’ils sont capables de faire un geste aujourd’hui qu’ils pourront le faire demain, ou dans le cadre d’une activité professionnelle. Pour les handicapés moteurs, ce n’est pas parce qu’il font un geste une fois qu’ils pourront le répéter sans souffrir. La difficulté est d’aider une personne handicapée à retrouver un travail, mais aussi d’accepter que certaines ne pourront jamais retravailler ou seulement dans des conditions très encadrées.
Atos utilise principalement un logiciel où il suffit de cocher des réponses oui/non, et le personnel médical qui l’utilise, et qui devrait faire preuve de jugement, se repose presque entièrement sur le système. Ce n’est toutefois pas un accident ou une preuve d’incompétence. Alors que la fraude aux allocations handicapées représentent 0.5%, la mission d’Atos est de dégraisser 20% du budget handicapé.


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