Emmanuel Esliard 16 mars 2012 09:56
@Pie 3,14

Première erreur dans votre commentaire, Lilian n’a jamais dit que le bouquin avait été écrit en 1877, c’est moi qui le précise dans l’article.

Ensuite, vous affirmez qu’il n’est pas une marionnette télévisuelle, c’est une opinion et je la respecte, dans ce cas comment se fait-il qu’il répète depuis plusieurs mois le même discours, mot pour mot, si ce n’était des éléments de langage qui lui ont été préparés par une ou plusieurs autres personnes. S’il avait vraiment lu « le tour de la France par deux enfants », il aurait fait les mêmes constatations que vous, « livre nationaliste, raciste, colonialiste, sexiste », et il n’aurait jamais pu proféré l’ânerie qu’on lui fait dire dans toutes les émissions, manifestations où il se produit, ce serait faire insulte à son intelligence. Donc je pense qu’il est manipulé !

Autre erreur, où avez-vous vu que j’accusais Thuram d’avoir vilipendé Olivier Pétré-Grenouilleau ? Nulle part, puisque je faisais référence au CRAN.

Pour l’histoire alsacienne, il ne s’agissait pas d’un maire mais du président de région Adrien Zeller (aujourd’hui décédé). Bien sûr comme il est mort quelques mois plus tard et que l’affaire ayant eu un petit retentissement national, tout est bon pour préserver l’image virginale. Malheureusement pour Lilian, des courriers ont été échangés, comme le montre cette archive des DNA :

Les refus de Thuram

Adrien Zeller avait invité l’ex-footballeur Lilian Thuram, 142 sélections en équipe de France, membre du Haut-Conseil à l’intégration, connu pour ses engagements contre le racisme, à venir témoigner face à des lycéens, pour la clôture du Mois de l’Autre. Thuram a répondu avec un tarif : 20 000 € pour une intervention d’une heure et demie. La Région a fait une nouvelle tentative en expliquant le sens de la démarche qu’elle mène auprès des jeunes, avec le rectorat, en faveur de la tolérance ; elle ne pouvait lui proposer que 1 500 €, tous frais payés. Nouveau refus de Thuram. « On ne vit hélas pas dans le même monde », lui a alors écrit Adrien Zeller en faisant référence à celui du foot pourri par l’argent.


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