minijack minijack 10 juillet 2006 07:12

Vous avez parfaitement raison schriss. Si les majors n’avaient pas tant exagéré sur les prix et si leur lobby n’avait pas tant poussé derrière les parlementaires, le 22 Décembre aurait marqué un tournant dans l’histoire du Droit d’Auteur avec la Licence Globale.

De toutes façons les industries doivent évoluer, ou sont condamnées à très court terme. Le fait de mettre des verrous fait effet contraire, comme on s’en rend déjà compte avec la baisse de 12% sur le 1er semestre. Le Net est à l’évidence la solution d’avenir pour diffuser et distribuer les oeuvres numériques à très bas prix.

A très bas prix, mais pas à coût nul, et donc contre rémunération. Les créateurs ne peuvent qu’y gagner. Une certaine baisse des ventes de CD /DVD pourrait en résulter mais compensée par la Licence Globale (même en supprimant la taxe sur les supports vierges) les auteurs n’y perdraient rien. Ils ne peuvent qu’y gagner de l’audience, et le public un plus large choix diversifié. Bref, une formule affinée de Licence Globale est le seul vrai moyen pour tout le monde de sortir Gagnant-Gagnant.

Ca ne veut pas dire qu’elle doive être obligatoire ni répartie de façon uniforme. La question de sa répartition est essentielle, et il ne faut pas recommencer l’erreur d’y inclure les industries. L’industrie est une activité « marchande » qui doit se rémunèrer au pourcentage sur la vente « d’objets », de supports physiques. Pas sur la création elle-même. Il est donc essentiel que le règles de répartition changent afin d’englober toutes les oeuvres en circulation sur le Net, que leurs auteurs soient sociétaires de la Sacem ou pas.

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