ffi ffi 31 mars 2012 13:09

C’est la limite de Diderot.
Tout homme a une propension au rite. C’est sont caractère cyclique. C’est naturel.

Le rite de jouer (ludomanie), le rite de se droguer (toxicomanie), le rite de collectionner (philatélie, aquariophilie,...), le rite de se mater un match de foot (footomanie), le rite de commenter sur les forum internet, le rite d’écouter les infos et de pester dessus, ou le rite de se payer des putes avec des pots (cf DSK).

C’est lié aux habitudes. C’est l’assuétude. Comme dit l’évangile : « le péché est un esclavage ». Il y a en effet des rites meurtriers (tueurs en série).

Il s’agit donc de faire un sorte que l’homme s’adonne à des rites bénéfiques pour autrui, ou, au pire, inoffensifs. Prenez l’exemple des règles bénédictines, Elles sont composées de trois rites : l’activité manuelle communautaire (le travail), l’étude des écritures, la célébration collective.

Par exemple, le rite du travail est bon, car il permet collectivement de produire les biens nécessaires à la satisfaction des besoins de chacun.

La sagesse est donc d’avoir des cultes, car de toute façon, l’homme est un être rituel. Mais certains rituels bonifient, tandis que d’autres avilissent. Il suffit de choisir ceux qui bonifient l’être.

Ainsi Diderot raconte n’importe quoi. Je ne vois pas par quel tour de passe-passe, il fait glisser de l’interdit du vol à l’égorgement de cent mille hommes... Il ne démontre rien, il se borne à affirmer, ce qui montre ses limites.

De plus, avec le recul historique, on voit bien que l’évènement immédiatement postérieur à Diderot qui égorge cent mille homme est la révolution. Révolution qui se réclame... de Diderot... On voit bien que la « philosophie » de Diderot est donc extrêmement pauvre et peu profonde.


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