Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 31 mars 2012 12:08
« Il faut aussi se rappeler que cet ouvrage n’est pas contemporain. »

Il est quand même postérieur de six siècles aux Évangiles et aux Épîtres qui ne contiennent pratiquement aucune incitation à la violence.

« Et, si tu fais de même avec la Bible, tu pourras trouver des passages tout aussi critiquables. »

Exact pour l’Ancien Testament, bien antérieur aux Évangiles ; Michel Onfray a relevé plusieurs de ces passages dans son « Traité d’athéologie ».

Michel Onfray :

« Monothéismes, I, 3 La kyrielle des interdits. […] Les Évangiles n’interdisent ni le vin ni le porc, ni aucuns aliments, pas plus qu’ils n’obligent à porter des vêtements particuliers. L’appartenance à la communauté chrétienne suppose l’adhésion au message évangélique, pas aux détails de prescription maniaque. […] Juifs et musulmans obligent à penser Dieu dans chaque seconde de la vie quotidienne.

IV, i, 8 Inventaire des contradictions. Allah ne cesse d’apparaître dans le Coran comme un guerrier sans pitié.

IV, iii, 1 Le goût musulman du sang. En bonne synthèse des deux monothéismes qui le précèdent, qu’il acclimate au désert arabe régi par le tribal et le féodal, l’islam reprend à son compte le pire des dits juifs et chrétiens : la communauté élue, le sentiment de supériorité, le local transformé en global, le particulier élargi à l’universel […] l’islam refuse par essence l’égalité métaphysique, ontologique, religieuse, donc politique. Le Coran l’enseigne : au sommet les musulmans […] Enfin, après le musulman, le chrétien et le juif, arrive en quatrième position, toutes catégories confondues dans la réprobation générale, le groupe des incroyants, infidèles, mécréants, polythéistes, et, bien sûr, athées … […]

IV, iii, 8 Thématiques fascistes. […] Tout ce qui définit habituellement le fascisme se retrouve dans la proposition théorique et la pratique du gouvernement islamique : la masse dirigée par un chef charismatique, inspiré ; le mythe, l’irrationnel, la mystique promus au rang de moteur de l’Histoire ; la loi et le droit créés par la parole du chef ; l’aspiration à abolir un vieux monde pour en créer un nouveau - nouvel homme, nouvelles valeurs […] »

Traité d’athéologie - Physique de la métaphysique, Paris : Grasset, 2005.


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