Diane-Annabelle 18 avril 2012 12:18

@ l’auteur

Bien, bel et bon..
Mais après le constat vous posez des questions, nous attendions des réponses !
(rassurez-vous, je n’en ai pas trop à proposer..)
Je précise que je suis prof. de Lettres et que le sujet m’intéresse au plus haut point.
La lecture de différents articles et surtout de commentaires que l’on voit sur l’écrasante majorité des sites (dont AV, mais qui est très loin d’être le seul, évidemment) me plonge dans une consternation sans nom, au vu des entorses -que dis-je, des injures- faites à notre langue, tant pour la morphologie que pour la syntaxe.
D’aucuns diront « déformation professionnelle ! » et j’acquiesce.
Mais tout en faisant la distinction entre d’une part quelques rares fautes d’accord dont l’origine est davantage une étourderie associée à un défaut de relecture (et nous n’y échappons ni vous ni moi cher auteur) plutôt qu’une carence pure et simple, et d’autre part les brèches béantes dans le B.A.-BA de l’expression écrite dont les causes sont diverses et variées, allant de la très excusable absence d’instruction à la moins excusable négligence, voire l’inexcusable paresse intellectuelle, je sursaute littéralement à chacune de mes tentatives de lecture d’un texte rendu incompréhensible par son absence de construction et l’énormité des attentats à l’orthographe conduisant parfois à d’authentiques contresens.
J’ai souvent interrompu définitivement la dite lecture nonobstant d’éventuelles bonnes idées contenues.
Mes premiers réflexes ont été d’attaquer, telle une Don Quichotte féminine, ces pauvres moulins.
J’ai dû abandonner face à la levée de boucliers et les volées de bois vert émanant des scripteurs concernés, provoquées par mes interventions.
Il est bien connu que la meilleure défense est l’attaque.
Je ne suis pourtant pas encore totalement vaccinée car je ne peux m’empêcher de réagir vertement lorsqu’une « bonne âme » relève, le plus souvent avec arrogance, les fautes constatées d’autrui, tout en en commettant elle-même dans son réquisitoire, ce qui reconnaissons-le est un comble !
L’éternelle parabole de la paille et de la poutre, en somme..

Je sais que je vais être « moinssée » comme on dit ici mais je n’en ai cure.

C’était le coup de gueule de Diane.


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