Claude Courty Claudec 1er mai 2012 17:30

Les frontières du 1er mai

La notion de frontière c’est le contraire du tout et n’importe quoi. Le mot importe, car il est bien différent de séparation, lequel implique l’éloignement, voire la ségrégation, sens que ne manqueraient pas de lui attribuer péjorativement – ce en quoi ils n’auraient pas tort –, les détracteurs de Nicolas Sarkozy. Et c’est bien pour cela que celui-ci insiste sur la conception qu’il en a et la mesure dans laquelle est concerné son programme, dans tous les domaines : de l’économique au social, de la France à l’Europe et au reste de monde, des cultes, communautés de toutes sortes, associations, syndicats, aux partis politiques, etc.

Le frontière, c’est ce qui attribue à chacun et à chaque chose sa place, en autorisant, autant que nécessaire, la communication entre elles.

En ce jour de 1er mai, par exemple, la frontière entre le social et le politique n’est-elle pas abusivement franchie, comme elle l’est depuis trop longtemps ? À l’initiative de syndicats inféodés à la gauche, au point que ce franchissement en soit devenu traditionnellement abusif et que les citoyens, non seulement ne s’y reconnaissent plus, mais s’y résignent.

Il est temps que sa juste place soit rendue au travail et que sa célébration cesse d’être instrumentalisée au service de partis politiques, quels qu’ils soient, le plus souvent selon des ententes et tractations assurant la présence de manifestants dans des défilés qui font l’essentiel de l’action des uns et des autres.


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