Déficits et dettes !
Il y a un demi siècle, le prof de français nous avait donné une rédaction à faire sur le sujet : l’an 2000. Lors de la remise des copies, le prof signalait les morceaux choisis : l’un des élèves avait disserté sur le fait qu’en l’an 2000 , tout se paierait à crédit. Bien sûr, toute la classe s’était esclaffée. Penaud, l’élève avait dit qu’il imaginait un paiement sans argent.
Aujourd’hui, je me dis que c’était un petit visionnaire. Ce matin, j’entendais à la radio, je cite : « l’hôpital public ne peut fonctionner sans emprunter 2 milliards € par an !
De fait, l’État complice de la bancocratie a asséché toutes les ressources de tous les établissements publics pour »créer de la dette« !
De la même façon qu’aujourd’hui il n’y a plus d’attentats que »suicides", dans le domaine des comptes publics il n’existe plus de financement que par la dette.
La croissance est partout : dans le domaine de la production d’objets, l’obsolescence programmée est le moyen de faire croître le marché, dans celui de la santé, les diagnostics précoces le moyen de faire croître les actes médicaux, ... dans le domaine de la finance, l’assèchement des ressources des organismes publics est le moyen de faire croître l’endettement.
Sur ce sujet de l’endettement des organismes publics : dans les collectivités locales, les élus qui n’ont le plus souvent aucune formation financière, se sont laissés fourguer des emprunts hautement toxiques dont ils paient aujourd’hui les conséquences. Les banquiers qui leur ont fait ces cadeaux empoisonnés sont coupables d’abus de faiblesse, et je dirai de recel d’abus de biens sociaux. Aucun d’entre eux n’est ni ne sera jamais inquiété.
Cette collusion du pouvoir bipartiste et de la bancocratie n’est rien d’autre qu’une main fasciste dans un gant démocratique.
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