_Ulysse_ _Ulysse_ 16 mai 2012 11:04

@Auteur

Je me suis moi même penché sur l’électrification des véhicules. Je suis bien moins pessimiste que vous.

Vous dites que les rendements du puit à la roue sont mauvais. Ou que plutôt que de brûler du charbon pour rouler à l’électrique il vaut mieux faire du coil to liquid. Avez-vous calculé ces rendements ? Moi oui et vous vous trompez, le rendement de la filière électrique du puits à la roue est bien meilleur en pratique que celui des filières thermique.

D’un point de vue énergétique c’est la meilleure solution. Effectivement il y a le pb de l’autonomie et du temps de recharge.

Ce sont les seuls pb , pour le reste l’électrique n’a que des avantages.

Coût moindre, fiabilité accrue, durabilité accrue, pas d’émissions, fonctionnement silencieux.

Moindre coût : oui c’est moins cher, une voiture électrique c’est plus simple qu’une thermique.
Un moteur électrique c’est beaucoup plus simple qu’un moteur thermique, beaucoup moins cher. Les batteries sont chères aujourd’hui car ce sont de petites séries. Il ne faut pas oublier que la filière thermique bénéficie d’économies d’échelle qui sont très importantes.

Mais à niveau de production égale, l’électrique serait moins chère. Il y a un pb commercial aussi : les constructeurs fixent des prix élevés pour un certain positionnement commercial : celui de voitures un peu « hype » et « bobo ». Mais cela n’est pas un pb intrinsèque de l’électrique, c’est un choix commercial.

Revenons donc aux inconvénients : autonomie, recharge.

Il y a des progrès qui sont réalisés en matière de batterie, ces progrès ont été initié par l’électronique portable ce qui a « dopé » la recherche dans le domaine. Avant on ne chercher pas donc on ne risquait pas de trouver. Maintenant qu’il y a de l’investissement dans le domaine des batteries les progrès sont réguliers cela peut tout à fait continuer et nous amener à disposer du nécessaire comme batteries ou supercondensateurs.

Néanmoins, dès maintenant ces inconvénients sont tout à fait surmontables.

il est rare de parcourir plus de 100km dans la journée. Une capacité de batterie assez limitée suffit la majorité du temps et permet de limiter le poids et le prix.

Ensuite, que fais-t-on quand il faut aller « plus loin » ? Il existe trois solutions :

1)recharge rapide : c’est possible mais comme vous l’avez indiqué peu pratique car la recharge rapide reste encore un peu longue aujourd’hui et s’arrêter 15/30 minute tous les 100/200 km reste une régression par rapport aux véhicules thermiques actuels.

2) L’échange de batterie : On peut changer les batteries dans des stations spécialisées, c’est le projet de Renault, ça marche très bien. L’inconvénient est que cela nécessite des infrastructures qui tant qu’elle n’existent pas ...

3) Une solutions intermédiaire : ce qu’on appelle l’Hybride mais en série et non en parallèle.

C’est simple : avoir une génératrice électrique tournant avec un carburant liquide classique pour fournir l’électricité. L’inconvénient est qu’évidemment cela ajoute un peu de poids et de prix. L’avantage est que vous pouvez aller aussi loin que vous voulez comme avec n’importe quel véhicule thermique d’aujourd’hui en utilisant les stations services actuelles.
Cette génératrice ne serait évidemment utilisée qu’en cas de besoin donc cette utilisation resterais un peu exceptionnelle. Peugeot l’avait fait sur ces véhicules électrique des années 90 sous le nom de « prolongateur d’autonomie ».

Le rendement de cette solution reste par ailleurs meilleur que celui des véhicules thermiques actuels.

On pourrait donc la généraliser dès maintenant on intégrant que de petites batteries ou des super condensateurs aux voitures et le faire tourner à l’essence.

Si cela vous intéresse, j’ai rédigé de nombreux articles à ce sujet sur un blog. Avec calculs et références à l’appuie.


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