chapoutier 17 mai 2012 19:10

Jean-Paul Foscarvel

merci pour votre commentaire très intéressant sur les nouvelles technologies qui pointe du doigt un débat important ;

Existe-t-il une nouvelle forme de plus-value ? J’aurai tendance à dire que non, car le logiciel est un outil au même titre qu’un tracteur, c’est un « condensé de force de travail mort accumulé », au même titre qu’un tracteur, il s’agit de capital constant, ou travail mort, qui ne peut rien sans le travail humain.


Comme les machines agricoles, le logiciel remplacent l’homme virtuellement, en mettant un nombre égal de travailleurs à même produire davantage de labeur, mais elles ne le chassent pas encore actuellement.

L’exploitation la plus routinière et la plus irrationnelle est remplacée par l’application technologique de la science.

D’après Marx, quand une machine est utilisée pour fabriquer un objet, la valeur transmise doit prendre en considération le temps de travail humain qui fut nécessaire pour fabriquer la machine, qu’on répartira ensuite sur le nombre total d’objets qu’est capable de fabriquer la machine avant d’être détruite. Lorsque les machines sont performantes, ou lorsqu’elles sont faciles à construire, la valeur des objets baisse car elles transmettent moins de travail humain à chaque objet. C’est effectivement le cas pour les métiers fortement automatisés aujourd’hui. Cela ne veut-il pas dire au contraire que la plus-value baisse avec les nouvelles technologies ?

Quand aux délocalisations, « les prolétaires autrefois indispensables à la production de plus-value, sont devenus inutiles, du moins en Europe, remplacés par des esclaves asiatiques. » elles sont l’expression même du credo capitaliste : faire baisser le capital variable ( le coût du salaire ) afin d’augmenter la plus value.


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