chapoutier 17 mai 2012 19:21

john-john

Les entreprises achètent le travail comme elles achètent des matières premières, il n’y a aucune différence entre ces deux achats.

Mais je suis totalement en accord avec vous :

Pour le capitalisme, le travail est une marchandise, tout comme le minerai ou le coton, et il l’achète selon ses besoins. Le travailleur n’a pas à pénétrer dans ses intentions, il n’a pas à chercher qu’elle sera la destination de sa production ; il vend son travail pour une somme qu’on prétend librement acceptée de part et d’autre, et le capitalisme réalise sur ce travail, le bénéfice qui lui convient. C’est sur cette formule arbitraire de liberté que s’est échafaudé le capitalisme. Ce régime odieux est arrivé à faire admettre par les populations ouvrières cette invraisemblance que l’ouvrier était libre alors qu’en réalité, il est esclave et obligé d’accepter, s’il ne veut pas crever de faim, les conditions que veulent et peuvent lui imposer ses exploiteurs. En conséquence, les travailleurs se sont organisés en classe sociale pour tenter de vendre collectivement leur force de travail au niveau le plus élevé ; cela s’apelle la lutte de classe. Les travailleurs ont fait codifier par la loi le prix minimum de leur force de travail ( le SMIC) . La lutte des travailleurs pour un meilleur prix de leur force de travail est un des facteurs de crise du systeme capitaliste.


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