kriké 14 juin 2012 09:50

l’auteur ne parle pas de la psychologie tanspersonnelle

les factions principales de la psychologie transpersonnelle (4 groupes selon Ken Wilber)

lUn, il y a le groupe magique-mythique (en utilisant ces mots dans un sens strictement
Gebserien). C’est une dimension importante de la conscience humaine, et il doit être inclus dans n’importe quelle psychologie intégrale. Cependant, cela ne constitue pas, à mon sens, les
extensions les plus élevées ou les plus profondes de l’être.
 Il me semble que cette approche tend donc à confondre les formes prérationnnelles mythiques et l’esprit postrationnel informe.
 Il tend souvent vers le New Age, le mouvement mythopoétique, et les divers romantismes qui rendent presque impossible d’établir des ponts avec la tendance générale.
Deux, il y a le groupe des états altérés, qui habituellement évite le développement, les stades, la pratique soutenue et regarde plutôt du côté des états non-ordinaires provisoires, souvent induits par des drogues ou la respiration. Cette position est souvent, mais pas nécessairement, couplée à un éco-primitivisme, à une louange ou à une exploration de la conscience tribale, qui prétend être « non-dissociée » (mais qui est plus probablement simplement « pré-différentiée »), et cet écoprimitivisme est accolé à l’utilisation étendue de psychotropes, souvent l’ayahausca. Je crois que l’existence des états altérés et provisoires est également une partie très importante d’une psychologie plus intégrale, mais pris seuls, ils conduisent à bien des difficultés, car la notion elle-même ignore d’autres aspects également importants de la psyché, ainsi qu’une énorme quantité de recherche qui ne peut pas être insérée dans un modèle d’états altérés. Cette approche finit souvent en une position de retour à l’Éden, et cette orientation rétro-Romantique rend également très difficile d’établir des ponts avec la tendance générale. Ainsi ce groupe, tout comme le groupe précédent, isole et exclut la psychologie transpersonnelle des courants généraux du monde, ce qui s’est en fait malheureusement produit.
Trois, souvent allié avec l’école des états altérés, mais conceptuellement distinct, est le groupe
postmoderne, qui essaye de lire la conscience non-duale à travers la loupe du relativisme
pluraliste, des critiques postmodernistes de l’universalisme, et des attaques occasionnellement
intenses de la philosophie éternelle. Je crois qu’il y a beaucoup de vérités importantes dans cette approche postmoderne, mais pris isolément, elle mène également à beaucoup de problèmes, dont le moindre n’est pas la boomérite. [ pour une discussion sur la boomérite, voyez A Theory of Everything et l’introduction au volume 7 des Collected Works. ] L’auteur, ayant réprimandé tous les autres pour leurs universalismes détestables — qui ont la réputation d’opprimer et de dominer les gens — prétend alors que ses propres vues sur le relativisme s’appliquent universellement sur toutes les cultures et tous les peuples. Hmmmm. Quoi qu’il en soit, il y a quelques érudits très compétents à l’oeuvre sur cette approche mème vert, mais je ne crois pas qu’ils aient ajouté quoi que ce soit de particulièrement nouveau au dialogue postmoderniste des trente dernières années.
En fait, les critiques disent que « les postmodernes transpersonnels » n’ont fait que répéter ce qui sont devenus des clichés plutôt fatigués développés par d’autres théoriciens. Le problème, selon moi, est qu’ils ont en fait introduit une dose forte de contradictions postmodernes performatives dans la psychologie transpersonnelle et ont ainsi affaibli tout moment de conscience transcendentale authentique. Ceci, aussi, a peu fait pour rendre le domaine remarquable aux yeux du monde.

 integral perspective ----------------- .origine de la théorie intégrale

j"ai fait parti du second groupe -  smiley


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