Yohan Yohan 18 juin 2012 11:47

Ave Sandro,

Merci pour ce nartik que j’aurais bien voulu commettre.
Pour bien comprendre notre peine et en même temps, comprendre les supposées outrances du père Roland, il faut avoir connu la grande traversée du désert du foot français, ponctuée de matchs volés et d’injustices, parfois fantasmées, et que seules les nations dites mineures continuent toujours de subir.
Mon Pater, grand fan de foot devant l’éternel, est parti sans avoir reçu sa part d’apaisement, celle que procure la victoire de son drapeau dans une grande compétition internationalel. Il en souffrait secrètement et se vengeait en tançant ces « français parfumés » qui ne gagneraient jamais rien. Pourtant, deux ans après qu’il ait rejoint la grande prairie, la bande à Platini était sacrée à l’euro. Je lui avais bien dit que notre tour viendrait, mais il n’y croyait plus. Tant d’espoirs brisés, tant d’injustices, tant de décennies, suffit à expliquer le « après ça, on peut mourir tranquille » et tout le reste, lâchés par l’ami Thierry.
Au fond, qui n’a pas crié un jour « salaud » à l’adresse de l’arbitre sifflant un pénalty imaginaire, à cet empaffé de Schumacher anesthésiant Batiston. Thierry Roland était plus qu’un commentateur, il était un supporter... qu’il tenait le micro. 
Je vois venir le bal des hypocrites et des faux culs congénitaux qui regardent le foot comme on regarde un plat de nouilles et qui voudraient nous infliger des commentateurs assermentés ayant signé la charte des droits des femmes, de SOS racisme et de Coubertin.
Dieu préserve le foot de ce funeste destin smiley

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