fredleborgne fredleborgne 23 juin 2012 13:46

4 ans de petits boulots, mise à part une tentative manquée chez un petit patron, emploi trouvé par moi-même, qui a conduit à un licenciement avec un consentement mutuel.
Depuis, ce licenciement, (8 mois) je reçois un petit complément des assedics on va dire un mois sur deux, car j’arrive à trouver plus de 110 heures en intérim assez régulièrement. Bref, je n’ai pas encore vue ma nouvelle conseillères, et j’ai reçu en tout et pour tout que 2 e-mail avec des annonces « correspondant à mon profil ». Encore heureux que je n’aie pas attendu pour postuler sur celles pour lesquelles je n’ai rien reçu.
Mais qui prendra un type qui a quitté sa spé durant 4 ans ? Devrais-je faire une formation ? Ben, entre mon âge, et ma débrouillardise, on ne se précipite pas pour ml’en proposer. bref, jusqu’à la retraite, si je fais confiance à Pôle-Emploi, je risque me cantonner à faire de la manutention en intérim en ayant un bac + 2 en informatique...
Mais je ne me plains pas, car mes « piges » sont, en quantité, supérieures à la moyenne des inscrits en intérim. Je plains surtout ceux qui doivent survivre, qu’ils travaillent ou pas, avec le RSA. Loin de penser qu’une réforme de pôle-emploi soit nécessaire, je pense toujours qu’il faut surtout réformer le monde du travail lui-même, pour que chacun ait un « chomage technique » qui répartisse sur chacun le droit au travail, le droit à l’indemnisation, et la charge du travail dans la vie quotidienne. Au lieu de réduire le temps de travail légal, il vaut mieux le laisser tel quel dans la loi, même si dans les faits, les travailleurs ont 90% réel et 10% « indemnisés ». Cela permettrait de gonfler les effectifs de 10% sans pour autant augmenter les coûts de production, puisque les dix pour cent d’« employés en plus » correspondraient à 100% d’assurance chômage en moins..
Ainssi, de fait, tout le monde travaillerait, tout en travaillant moins, tout en conservant « le droit » de pouvoir travailler (et d’avoir une base de rémunération en conséquence) à 35 heures.
Mais, le simple principe de partage des ressources, qu’il s’agisse de bouffe, d’énergie ou de travail est une utopie... 


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