Jean-Louis CHARPAL 9 juillet 2012 11:40

Ces pistes d’économie ne sont pas sans intérêt, mais le problème essentiel n’est pas là.

Ce dont l’ Europe est en train de crever c’est de son ralliement à un ultra libéralisme hystérique et sucidaire.

Les institutions européennes sont toutes entières au service des spéculateurs, banquiers ou pas, et des plus grosses multinationales. Cette dictature des marchés est son seul horizon.

Un exemple : on apprend aujourd’hui que les taux des emprunts consentis à l’Espagne passent à 7% ! Comment ce pays peut-il s’en sortir ?

Cette politique des saignées répétées, non seulement ne sert à rien, mais aggrave la situation du malade, qui, à chaque nouvelle prescription de ces Diafoirus foireux , tombe encore plus bas.

Si l’oligarchie persiste dans l’erreur, c’est de façon délibérée et consciemment. Elle préfère, avec cynisme, que les victimes de sa politique en paient les conséquences, plutôt qu’elle même et, avec une hypocrisie digne de Tartuffe, bat sa coulpe sur la poitrine des autres.

 Au plan technique, elle n’a pas d’autre moyen dans le cadre de son dogme, pour prolonger son extase dans l’accumulation névrotique des milliards.

Pour maintenir son taux démentiel d’enrichissiment au même niveau, dans une économie volontairement déflationiste, les peuples doivent être les seuls à se serrer la ceinture et donc à s’appauvrir toujours plus.

Il va de soi, même si les opposants sont de plus en plus nombreux, que la poursuite d’une politique aussi scandaleuse n’est possible qu’à certaines conditions impératives : une désinformation sans faille des médias avec leurs « experts » bidons qui mentent aux gens (en langue ultra libérale : « qui leur disent la vérité » !) et une « gauche » d’opérette ou de salon qui se couche devant le dogme ultra libéral.

En Espagne, comme ailleurs, ces conditions sont réunies. Pour l’instant ... 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe