Internaute Internaute 2 août 2006 16:44

En reprenanr vos chiffres, 12,6% du capital sont entre les salariés et les individuels. A la capitalisation boursière actuelle de BNP (68,7 milliards d’euros) cela représente en moyenne un millions de petits actionnaires ayant 8.668 euros. Comme la plupart des petits actionnaires ont des lignes à 1.500 euros, on arrive bien au-dessus du million. Les fonds de pensions sont de par leur nature même, la réunion des économies de millions de travailleurs et n’appartiennent pas au monsieur qui les dirige.

De toute manière, ce n’était pas mon propos. Je voulais seulement mettre en avant le fait que les décisions prises par le PDG de la banque ne le sont pas dans l’unique but de son enrichissement personnel, comme ce serait le cas s’il existait un banquier personnifié.

En d’autres termes, on ne peut pas accuser telle ou telle personne des énormités du système. C’est l’organisation elle-même qui est à revoir. Les PDG des banques et des grosses entreprises ne font que maximiser leur avantages compétitifs dans cet univers impitoyable lequel a été mis en place et reste contrôlé par les politiques.

Le Blog d’Alain Lambert (ancien ministre du budget) est trés intéressant sur ces questions.

Le fait de prendre un intérêt sur de l’argent qui n’a rien coûté est surprenant. Le contrôle du crédit ne devrait pas se faire par les taux d’intérêts mais plutôt par la masse monétaire.

Dernière question à l’auteur. Les banques peuvent créer de la monnaie correspondant à 90% de leur dépôts. Est-ce une mesure annuelle, c’est à dire qu’en deux ans elles peuvent prêter 180% de leurs dépôts ou bien est-ce qu’une fois le plafond atteint elles n’ont plus le droit de rien prêter jusqu’à ce que les vieux crédits soient remboursés ?


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