Cassiopée R 27 juillet 2012 14:52

La propriété privée a eu dès ses débuts une vision populaire, par le développement du citoyen pour s’affranchir de certaines règles provenant du sombre moyen-âge. Son émergence s’est réalisé alors que des bourses existaient déjà, qui sont des lieux de concentration de richesse.

Les révolutions suivantes, agricole et industriel, sont dans le même type de concentration des richesses, avec une extension de plus en plus large en surface terrestre des propriétés détenus par ceux qui étaient déjà en bourse, héritage familial ou entreprise privée (comme la compagnie des Indes orientales).

La mécanisation et la culture intensive se sont développés lors de la révolution agricole, entraînant un exode rural massif et une première technique de développement de concentration des richesses terriennes. Cette première accentuation de la pauvreté (au sortir des guerres napoléonniennes) s’est suivi par un développement industriel sur à peu près tous les territoires qui sont considérés de nos jours comme les pays industrialisés. C’est une nouvelle concentration des richesses d’ordre économique.

La suivante, et date de 1885 en France, c’est le développement de la spéculation (la hausse des prix) qui a de nouveau, provoquer une concentration financière des richesses. En additionant ses éléments, on arrive à l’extrême richesse, qui s’est répandu comme de la poudre, et les banques ont vu leurs places à l’intérieur de la société, se démultiplier comme leurs nombres.

Il y a aussi le fait que l’or ne soit plus la référence monétaire du commerce, que les taux d’intérêts des emprunts ont explosés (d’où le problème présent), qu’un rendement excessif devient une priorité. Comme si le développement des richesses, oublie complètement la notion de répartition sur le temps (les années) et les limites naturelles d’une biosphère.

Ce sont les achats de voitures ou d’ensemble permettant un développement économique qui ont permis la montée des salaires, alors que l’extrême pauvreté se développait dans les pays industrialisés. Sinon la part citoyenne de la concentration des richesses tel qu’est connu, parle de part très excessive d’un côté (plus de 80% de concentration des richesses) et d’une part minime pour le reste des citoyens. Ceci s’accentuant avec le temps, pour parfois arriver à des extrêmes comme 99% des richesses détenus par les plus riches de Zurich pour 1% pour le reste.

La doctrine libéral n’a pas globalement changé, puisque de nos jours, on parle ouvertement de baisse des salaires, de gel des salaires, d’effacement des retraites ou des budgets d’éducation, de santé ou sociaux. Ce qui de toute manière provoquera un fossé encore plus important qu’il ne l’est.

La planète ne peut continuer à produire de l’oxygène dans ses conditions, surtout que la spéculation galopante, les faiblesses de normes environnementales et climatiques sont confrontés à une doctrine de continuer dans ce type de surconsommation. 30% des espèces issues de la biodiversité sont en danger par le biais du commerce international, avec une circulation de fabrication des produits à l’échelle planétaire.

 

C’est pour ceci que nombreux militent pour la décroissance, faire une pause, créer une meilleure mutualisation des richesses et gérer des transitions qui seront de toute façon obligatoire pour le vivre-ensemble.


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