Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 8 août 2012 21:01

Le cerveau de l’homme est considérable, quasi sans limite.

Il se sent l’animal ontologiquement supérieur.

Il a tous les droits. Il est le droit.

Les animaux, la nature, la terre, les eaux, sont à sa merci, à son contrôle.

Un animal le menace ? Il l’élimine.

Une espèce est dangereuse ? Il la supprime.

Ainsi, depuis le début de la suprématie de l’homo sapiens, tous les grands mamifères ont disparu ou sont en train de disparaître.

Et plus la pression démographique, industrielle, et touristique augmente, plus le phénomène s’amplifie.

Jusqu’où irons-nous ? Faut-il que le film « soleil vert » soit prémonitoire et que nous finissions par nous manger nous-mêmes, ou bien aurons-nous la sagesse d’arrêter à temps.

S’il n’y a plus de poisson, grâce à notre activité débordante, que font les prédateurs naturels ? Il se rapprochent des zones humaines, car leurs rejets, voire leur zone protégée pour touristes, restent leur dernière pitance.

Cette histoire n’est pas un signe de prolifération, mais de désespoir.

La mer est en train de mourir, voilà la vraie nouvelle sous-jacente à ces faits divers.

C’est un signal faible de la situation dramatique de la planète, situation à laquelle contribuent ces divins surfeurs.


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