bigglop bigglop 23 août 2012 18:26

Bonjour,

Encore un tout bon article, mais la justification de la dernière phrase, n’est pas claire :
"En acceptant la réunification de la RFA et de la RDA dans le cadre du Traité de Moscou, la Grèce s’est privée de la possibilité de réclamer des réparations, s’est contenté de répondre Berlin.« 

La voilà :
Le chancelier Helmut Kohl obtient en effet que le traité de Moscou de 1990 entérinant la réunification ne porte pas la mention  »traité de paix« , une des conditions figurant dans l’accord de 1953 pour d’éventuels remboursements.  »C’était un moyen de continuer à fuir les réparations« , souligne le Süddeutsche Zeitung (article traduit en français). En approuvant ce traité, la Grèce a perdu, aux yeux de Berlin, toute légitimité à réclamer des réparations. »Dans la pratique, l’accord de Londres de 1953 libéra les Allemands de leur obligation de rembourser leurs dettes de guerre« , résume le quotidien allemand.

Entre le stock d’or de la Banque nationale grecque pillé : 81 mds €
et les intérêts :...................................................................... 162 mds €

Rien qu’avec ces sommes, la Grèce serait remise »à flot"

Sans compter une partie des autres réparations :
1. Solde des réparations dues au titre de la Première guerre mondiale, soit 80 millions de marks, au taux de change de 1938.
2. Dettes allemandes accumulées entre les deux guerres au titre du domaine du commerce bilatéral entre les deux guerres, soit 523 873 000 dollars, au taux de change de 1938
3. Réparations établies lors de la Conférence de Paris en 1946, soit 7,1 milliards de dollars US, au taux de change de 1938 (dédommagements pour la réquisition de biens publics et privés, pillage et destructions)
4. Droits relatifs à un emprunt forcé de 3,5 milliards de dollars que la Banque de Grèce avait dû contracter pour couvrir les frais liés au stationnement des troupes d’occupation en Grèce et à l’approvisionnement en nourriture de l’Afrika-Korps du général Rommel.

En appliquant un intérêt minimal de 3%, les experts chiffrent aujourd’hui les exigences légitimes de la Grèce à 13 milliards de dollars US

Ces estimations n’incluent pas les énormes pertes humaines subies par notre pays. Sur une population de 7 millions d’habitants, la Grèce a perdu, du fait d’opérations militaires, 70 000 personnes directement et 12 000 civils indirectement ; en outre, 38 960 personnes ont été exécutées, 100 000 (essentiellement des Grecs juifs) assassinées dans des camps de concentration et 600 000 sont mortes de faim.

L’Italie et la Bulgarie ont indemnisée la Grèce


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