RBEYEUR RBEYEUR 30 août 2012 13:59

PREMIERE « NORMALITÉ ».

L’État gratifie et bonifie la pollution pétrolière en diminuant les taxes sur l’essence, sacralisant ainsi l’usage de la « bagnole ».
Il va sans dire que cette libéralité inouïe sera fiscalement compensée par tous, c’est-à-dire aussi par ceux dont le civisme et le souci de l’intérêt collectif les font rejeter irrémédiablement la « bagnole ».

DEUXIÉME « NORMALITÉ ».

Surtout ne pas toucher aux himalayesques profits des intervenants pétroliers (producteurs, raffineurs, distributeurs, etc.), submergés par un tel tsunami de pécunes que celui de Fukushima fait figure de vaguelette.
Nous connaissons tous les problèmes du groupe Total qui, noyé par les pécunes, frôle l’asphyxie, mais que dire des pays producteurs qui ne savent pas quoi en faire, notamment les émirats qui sont contraint d’acheter tout ce qui est supposé avoir de la valeur dans le monde, par exemple, en France, les grands hôtels comme le Carlton de Cannes, le PSG, etc.   
Mais il est beaucoup plus facile d’essorer le « cochon de payant » que d’inquiéter les potes bien utiles pour financer les campagnes électorales…

TROISIÉME « NORMALITÉ ».

Mais le comportement docile du « cochon de payant » inspirant la devise : « baisser pantalon, tendre les fesses et le tube de vaseline. », s’inverse totalement lorsque l’on commettrait l’extrême imprudence de titiller son côté « bagnolo idolâtre ».
En effet, on peut tout faire subir à un « bagnolo idolâtre » sauf toucher à sa « bagnole », alors là, il devient un animal féroce totalement incontrôlable.  
C’est bien ce qu’avait compris le président Georges Pompidou qui répondait à ceux qui l’interrogeait sur l’opportunité d’aménager les voies rapides en bord de seine : « Surtout ne pas commettre l’erreur politique d’oublier  la « bagnole » ! ». 
Quoi de plus normal que le « président normal » s’aligne sur cette loi de préservation électorale…


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