Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 3 septembre 2012 22:48

Merci aux contributeurs, y compris ceux qui ne sont pas d’accord.

Nous sommes entrés dans une phase de profonde crise. Un changement radical, que nous y soyons acteurs, ou non, nous attend.

J’ai essayé, avec cet article et le précédent (les faces du capitalisme), de dénouer quelques écheveaux des expériences passées.

Il ne s’agit ni de se voiler la face, ni de penser qu’il n’y a rien à faire.

C’est vrai que l’article est « alambiqué ». Mais ne souffrons-nous pas justement de vouloir simplifier ce qui est complexe ?

Par rapport à cette analyse, je crois que Jacques Généraux a aussi analysé les maux du soviétisme et du libéralisme, l’un étant pour lui lié à une hyper-société (primat absolu du social sur l’individu), l’autre à une dissociété (primat absolu et sans limite de l’individu sur le social).

Il nous faut chercher un équilibre, et celui-ci-ci est plus difficile à trouver qu’une position manichéenne. D’autant plus que les parts conservatrices de la société capitaliste tendent au contraire à durcir celle-ci.

Au point où nous en sommes, il en va de notre survie, de comprendre nos erreurs, et ce qui ouvre la voix vers un avenir, non plus « radieux », mais au moins viable.

Je suis persuadé que si nous ne sommes pas capables de partager (des biens, mais aussi des idées, des pensées, ...) avec les autres, tous les autres, nous ne pourrons pas rester longtemps encore dans la civilisation. Mais il nous faudra partager avec la volonté de le faire, non sous une contrainte destructrice (ce n’est plus un partage dans ce cas).

Si la démocratie politique, ou ce qu’il en reste, n’est pas à terme liée à une démocratie économique, c’est la démocratie elle-même qui sera menacée. Telle est ma conviction profonde.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe