Gollum Gollum 18 septembre 2012 17:44

@Gollum

« Dans l’esprit de Jean donc, tout ce qui précède le chapitre 20, les calamités et l’extension du mal, pourraient très bien correspondre à notre époque. »

C’est vrai et c’est bien pour cela que cela « précède » et non pas succède. Cela ne change rien au ciel nouveau, à la terre nouvelle et au royaume « pas de ce monde, sans souffrance ni mort » qui est promis ainsi que la résurrection des morts. Ce qu’aucun « paradis terrestre » ne aurait offrir.

On le sait déjà que la terre sera pleine de maux avant le jour du Jugement. Et c’est bien pour ça que le jour du Jugement sera un jour de terreur (comme le dit fort justement le poème Dies Irae).


En fait il y a deux jours du jugement dans l’Apocalypse, cela est très net : celui de l’Antéchrist avant le millenium et celui de Gog et Magog à la fin du millenium.

L’Apocalypse parle d’une première résurrection : Ap (20.6) Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans.

D’ailleurs Gollum, vous qui faites de l’astrologie, je vous rappelle que c’est une pratique idolâtrique et voici ce qui est dit pour vous :

« les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre : c’est la seconde mort. » (Ap 21:8)


Je vous remercie grandement de m’envoyer directement dans l’étang de feu sans m’entendre dans le secret de la confession smiley Et cela en toute charité fraternelle chrétienne cela va sans dire smiley 


Sinon sur l’astrologie, ce n’est pas forcément une pratique idôlatre. Pas plus que le culte du football ou d’autres choses. En fait l’idolâtrie est une attitude interne. On peut être idolâtre vis à vis de Jésus aussi. Ou de l’Église.. 

Le christianisme du Moyen-Âge ne craignait pas l’astrologie. Les 12 signes sont abondamment représentés dans les cathédrales. Et que l’on ne me dise pas que c’étaient des constellations car dans ce cas on devrait avoir les autres.. Hors nada. Seuls les 12 signes sont présents et notamment les 4 signes fixes autour du Christ en Gloire.. 12 signes que l’on faisait correspondre aux 12 tribus d’Israël comme aux 12 apôtres.. Nos rois de France très chrétiens utilisaient abondamment l’astrologie, notamment Louis XIV (qui est donc en enfer avec une grande partie de ces rois très chrétiens si j’en juge d’après vos critères..) qui s’est dénommé lui-même « Roi Soleil » en raison de l’importance du Soleil dans son thème de naissance monté par Morin de Villefranche. Au Moyen-Âge on peut citer Albert le Grand pas hostile à l’astrologie et Thomas d’Aquin qui a une position nuancée. Citation piquée chez St-Thomas : « On peut dire que les positions des astres produisent en nous une inclination à faire ceci ou cela, selon que nous sommes induits par la motion de l’imagination et les passions de l’appétit sensible ; il en va ainsi de la colère, de la crainte et d’autres passions semblables, auxquelles l’homme est plus ou moins sensibles en vertu de sa constitution corporelle, laquelle est sous l’influence des astres. Cependant, comme l’homme peut réprimer les phantasmes de son imagination et les passions de l’appétit sensitif par son intelligence et sa volonté, il n’y a pas de nécessité pour lui à agir sous l’influence des astres, mais seulement une inclination, que les sages réfrènent en la modérant »

Sinon un texte Wikipédia : Pendant la période chrétienne, l’astrologie connaîtra une situation ambigüe. Mise au ban de la société par l’Église, comme toutes les pratiques divinatoires, lors du concile de Tolède de l’an 447, elle est pratiquée dans les cours royales, et continue à être étudiée par les érudits, même religieux (Albert le Grand, maître de Thomas d’Aquin, est l’auteur d’un traité d’astrologie). Charles V s’occupait d’astrologie et fonda à Paris un collège d’astrologues. Louis XI consultait les siens en toutes circonstances. Catherine de Médicis avait fait élever en son hôtel (Hôtel de Soissons) une colonne qui aurait pu servir à consulter les astres. Elle rencontra Nostradamus et eût plusieurs astrologues personnels, dont le nommé Côme Ruggieri. Louis XIII fut surnommé le juste, parce qu’il était né sous le signe de la Balance. L’astrologie est également en faveur sous les empereurs Charles IV du Saint-Empire, et Charles Quint avait prescrit l’enseignement de cette discipline, ce que préconisaient d’ailleurs beaucoup d’hommes éminents de l’époque. Elle fut à l’honneur à Rome sous les papes Sixte IV, Jules II, Léon X, et Paul III.



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