alinea Alinea 29 septembre 2012 11:09

La réponse qui me brûlait les lèvres dès le début de votre texte, vous l’avez donnée en citant ce Père Dominicain : la mère idéale, sans sexualité !
La question qu’on peut se poser c’est pourquoi la sexualité a toujours « travaillé » les hommes ! et cette mère idéale, sans sexe, me semble bien être un délire d’enfant à l’âge de l’Oedipe !
Mais elle n’est pas une déesse : elle est beaucoup plus proche de l’humain, on peut lui parler et la prier sans abaissement servile ; je veux dire, Dieu, si parfait et lointain, nous renvoie à notre misérable condition ; on en n’est du coup, et peut-être, pas toujours compris !
Une mère, on a beau dire, évoque une chaleur corporelle, une protection de l’enfant que nous sommes.
Les protestants semblent beaucoup plus froids de ce côté là ! moins charnels, ils n’ont pas besoin d’un giron où régresser !
En tout cas, elle me paraît être le catalyseur de bien des névroses et la consolatrice de bien des maux !


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