morice morice 5 octobre 2012 18:59

Jusque et y compris, concernant l’assassinat de Mouamar, un pékin quelconque en quête de son quart d’heure de gloire décidant de se faire une réputation en lui logeant une balle dans la tête.


la majeure partie des responsables présents crie qu’il ne faut pas le tuer.

un seul cas possible : celui d’un des responsables.

à quoi distingue-t-on un responsable d’une meute d’excités désireux de se venger ?

à son calme.

L’homme en bleu prend tout son temps pour remplir son contrat. Calmement. La décision de le supprimer vient d’en haut, pas d’une paire d’excités.

Elle est discrète et presqu’invisible. Kadhafi est protégé d’une certaine manière du lynchage, bien qu’on l’ensanglante à coups de crosse en plein visage... mais sa fin réelle est à part des regards : en somme on crie « ne le tuez pas...vous ». Laissez-nous le faire sans que ça se voit....

Manque de chance, l’homme en bleu est pris en photo à plusieurs reprises, le Makarov à la main. Un pistolet de l’armée de Kadhafi. Un homme du CNT, payé par Londres ou Paris, supprime discrètement le dictateur. Les services secrets, anglais ou français, se sont trouvé une petite main. Et le CNT était dans le coup.

« L’homme chargé d’appuyer l’invraisemblable thèse officielle commence tout d’abord par affirmer qu’il a tout fait pour sauver le colonel en l’emmenant dans une ambulance alors qu’il n’était que blessé, pour l’emmener dit-il à l’aéroport de Sirte. Le simple examen des photos de cette ambulance dément cette assertion : le véhicule emmenant le corps est bondé, Kadhafi écrasé par le nombre d’hommes en armes à bord, ne bénéficie d’aucune assistance visible, du type respiratoire ou autre : il n’y a pas de médecin à ses côtés dans cette camionette bondée. Il est bien déjà bel et bien mort et considéré comme tel par les occupants de l’ambulance. Al-Omran Oweib ment, ostensiblement, dès le début de l’interview. Pour ceux qui douteraient de ce que j’avance, voici sa version des faits, raconté par la BBC :  »le commandant a finalement réussi à le déplacer dans une ambulance (il parle de Kadhafi) et à le conduire vers l’hôpital le plus proche sur le terrain. Beaucoup, beaucoup de [vérifier] points de contrôle m’ont demandé d’arrêter, je n’étais pas d’accord pour arrêter ; J’ai demandé au chauffeur :.... S’il vous plaît allez, s’il vous plaît ne vous arrêtez pas, dépêchez-vous, mais quand l’ambulance est arrivée à l’hôpital de campagne celui-ci trouvé était bondé de voitures et de personnes. J’ai décidé de le transporter par l’ambulance aérienne. La piste d’atterrissage était encore à une certaine distance à l’ouest. Mais le colonel Kadhafi est mort avant d’en arriver là. Soudain, le médecin m’a dit :« Kadhafi est déjà décédé« . On peut aussi se poser comme question à propos de ce »commandant« sur ses capacités à s’imposer aux autres, en l’entendant supplier les conducteurs d’aller plus vite : non, décidément rien ne colle dans ce récit monté de toute pièce. »

Un coup de grâce infligé à genoux sur le côté droit du visage, en plein désert, au bord de la route, où avait étè débarqué Kadhafi pour y être éxécuté après y avoir été violenté : il ressort de ces images que le premier réflexe, effectivement, de ceux qui l’avaient arrêté avait peut être bien été de le ramener vivant en ville. On peut raisonnablement penser que celui qui raconte aujourd’hui une fable morbide ait entretemps téléphoné à ces supérieurs pour les prévenir de la capture, et s’entendre recevoir l’ordre de s’en débarrasser au plus vite. 

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