L’une des difficultés de la planification est de déterminer le temps nécessaire pour obtenir les effets escomptés, le volume de force déployé faisant également partie de l’équation. Le premier problème est évidemment celui de l’état final recherché : que veut on réellement - de façon réaliste - en Afghanistan ? Ensuite, le problème de la durée de l’intervention : si l’objectif est de changer durablement une situation, cela prend du temps. Or, le temps a un coût et ici, il se compte probablement en générations plus qu’en années. Qui peut soutenir un tel coût sur la durée ? Enfin, il ne faut pas voir que la dimension militaire de ce conflit. Les autres dimensions (politique, culturelle, économique, diplomatique) méritent également d’être examinées. « La guerre n’est que le prolongement de la diplomatie par d’autres moyens », il ne faut pas l’oublier. Ici, elle prolonge d’autres actions.