Mercure 10 novembre 2012 18:06

Donc la revendication du mariage homo et de l’adoption des enfants par les couples homos va bien au-delà de la simple conquête des droits...

Bah.... oui.

C’est « chacun fait ce qu’il veut, selon ses envies du moment » que vous préconisez ?

Bah... non. J’ai rien a répondre à ça, c’est juste une extrapolation dans un simple but de provocation. 

A ceci près qu’il n’a jamais existé pour les couples homosexuels, et ce, quelles que soient les époques et les cultures. 

Bah... si. Le mariage entre hommes a déjà existé au sein du catholicisme notamment, même sur des périodes courtes. Sans compte les diverses formes de vie de couple plus ou moins officialisées. Dans de nombreuses sociétés, des formes de vie en commun ont existé, admis par le reste de la société (en Inde ou en Afrique par exemple, mais c’est valable partout, à des époques différentes). 

Et surtout, ce n’est pas parce que cela n’a jamais existé que cela ne peut pas exister. Et là où l’histoire vous fait mentir, c’est que le mariage pour les homos existe déjà dans des sociétés occidentales et capitaliste comme la notre, comme cela a été dit précédemment même si cela reste récent. 

je dirais plutôt une perte totale des repères, où plus personnes ne sait vraiment ce qu’il est (famille, nationalité, religion, sexe etc.) et où tout le monde finalement deviendra pareil à force de vouloir gommer les différences. Difficile d’apprendre la tolérance ou l’acceptation de la différence dans une société devenue finalement très conformiste, plus que les sociétés traditionnelles les plus figées.

C’est un non sens de dire que la diversité va abolir la tolérance. Une tolérance endogame, ce n’est pas de la tolérance. C’est de la consanguinité. 

là, votre exemple est très intéressant, et démontre pourquoi les homosexuels se sentent si incompris lorsqu’ils veulent faire valoir leurs droits, y compris auprès de personnes n’ayant strictement aucun rapport avec eux : le gay (ou la lesbienne) est accepté parce que c’est lui qui fait l’effort de se « couler dans le moule » (ici, la société hétérosexuelle) et non d’imposer sa vision des choses. Faisant partie d’un groupe minoritaire (au sens pratique sexuelle s’entend), sa préoccupation est que la société dans laquelle il vit, avec ses traditions, ses repères, ses valeurs, ses « normes », accepte sa différence et lui octroie les mêmes droits que tous les autres. Bien sûr, il y aura toujours quelques conservateurs prêts à lui barrer la route, mais c’est inévitable et finalement anecdotique.
En revanche, qu’il se mette en tête de chambouler les traditions, repères et valeurs,et de définir ses propres « normes » face à la majorité qui l’entoure, il va rencontrer beaucoup plus de résistances... 5 à 10% de la population qui impose au forceps sa vision aux 90% autres ne va pas contribuer à rendre les premiers très populaires ou mieux acceptés...

Si ce n’est que dans les exemples cités, c’est parce que l’entourage s’est montré tolérant qu’il l’intégration a été permise. C’est le rejet dès l’enfance qui crée les extrêmes. La plupart des personnes que vous dénoncée ont été originellement rejetées pour la plupart. Ces personnes ne seraient pas aussi engagées si elles n’avaient pas elles-mêmes souffert d’un rejet. 

Et il se trouve que cette expression est rendu de plus en plus possible, et qu’il s’agit désormais d’un rapport de force. Et on sait déjà quel parti sera le gagnant... 

Ni rage ni haine contre vous =) simplement soucieux du devenir de la société dans laquelle vont grandir nos enfants...

Je suis également soucieux du monde dans lequel grandiront mes enfants =). 


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