Mammon 29 octobre 2012 13:20

L’argument linguistico-consitutionnaliste : Une consitution, ça se change. La signification d’un mot, ça évolue.

Donc la revendication du mariage homo et de l’adoption des enfants par les couples homos va bien au-delà de la simple conquête des droits...

Ce n’est pas la norme qui est le soucis.

Ben si. Sinon, quels repères pour la société ? Sur quoi baser le sentiment d’appartenance à un même groupe, le vivre-ensemble, s’il n’y a pas de « normes » ?
C’est « chacun fait ce qu’il veut, selon ses envies du moment » que vous préconisez ?

Pour info, encore une fois, le mariage est une construction sociale, effectivement, et sa forme a beaucoup variée.

A ceci près qu’il n’a jamais existé pour les couples homosexuels, et ce, quelles que soient les époques et les cultures. Il en est différemment de la pratique homosexuelle qui, elle, a parfois été reconnue voire glorifiée (y compris dans des milieux très « virils » comme chez les hoplites, les légionnaires romains, les templiers ou les samouraïs...)

La possible transcendance du genre et du sexe est un des éléments qui puisse permettre d’aller vers une diversité plus forte.

je dirais plutôt une perte totale des repères, où plus personnes ne sait vraiment ce qu’il est (famille, nationalité, religion, sexe etc.) et où tout le monde finalement deviendra pareil à force de vouloir gommer les différences. Difficile d’apprendre la tolérance ou l’acceptation de la différence dans une société devenue finalement très conformiste, plus que les sociétés traditionnelles les plus figées.

plus un gay est accepté, plus il se sent accepté en tant que la personne qu’il est réellement, et plus il « s’hétérocentrise », plus il s’intègre.

là, votre exemple est très intéressant, et démontre pourquoi les homosexuels se sentent si incompris lorsqu’ils veulent faire valoir leurs droits, y compris auprès de personnes n’ayant strictement aucun rapport avec eux : le gay (ou la lesbienne) est accepté parce que c’est lui qui fait l’effort de se « couler dans le moule » (ici, la société hétérosexuelle) et non d’imposer sa vision des choses. Faisant partie d’un groupe minoritaire (au sens pratique sexuelle s’entend), sa préoccupation est que la société dans laquelle il vit, avec ses traditions, ses repères, ses valeurs, ses « normes », accepte sa différence et lui octroie les mêmes droits que tous les autres. Bien sûr, il y aura toujours quelques conservateurs prêts à lui barrer la route, mais c’est inévitable et finalement anecdotique.
En revanche, qu’il se mette en tête de chambouler les traditions, repères et valeurs,et de définir ses propres « normes » face à la majorité qui l’entoure, il va rencontrer beaucoup plus de résistances... 5 à 10% de la population qui impose au forceps sa vision aux 90% autres ne va pas contribuer à rendre les premiers très populaires ou mieux acceptés...

Ni rage ni haine contre vous =) simplement soucieux du devenir de la société dans laquelle vont grandir nos enfants...


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