@ Offset
Je regrette mais je n’ai aucune envie de mourir idiot, même en persistant dans ma définition du libéralisme qui n’est pas la mienne d’ailleurs, mais celle utilisée par la plupart des gens qui s’intéressent à ces questions. Vous parlez d’une philosophie libérale telle qu’on la définissait au XIXème siècle et je respecte votre gouût pour cette école de pensée. Mais, ainsi que vous avez dû vous en apercevoir, le monde a bien changé depuis.
Il n’y a pas mille et une façon de concevoir une économie moderne : soit elle est libérale soit elle est plus ou moins dirigiste. Tout le reste n’est que question de dosage. Après avoir suivi pendant des décenies une politique dirigiste avec les résultats que l’on sait, la Chine suit depuis quelques années une politique libérale, dans un réel carcan politique qui assure aux entrepreneurs (on dit souvent investisseurs...) une main d’oeuvre qualifiée à très bas coût et silencieuse.
L’économie n’induit pas plus une ouverture philosophique pour ceux qui en sont les propriétaires que pour ceux qui la subissent. Les Etats Unis appliquent une politique libérale dite de déréglementation. Leur politique sociale, culturelle, salariale ou médiatique n’a rien à voir là-dedans. Si vous voulez réinventer une forme de libéralisme tel qu’on le concevait autrefois, pourquoi pas. La tâche paraît immense. Le libéralisme du XIXe a donné des courants humanistes et quelques patrons « éclairés ». Que peut-il en être aujourd’hui ? Patrick Adam
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