Christian Labrune Christian Labrune 28 octobre 2012 13:00

@Magma

J’ose tout de même espérer que sur cette page à la gloire de l’Iran vous n’allez tout de même pas esquisser un éloge de Jafar Panahi et de Nasine Sotoudeh. Ce serait un comble. Ces deux-là sont des Iraniens, et fort mal placés pour juger de la réalité de leur pays : quand on veut voir le tableau dans son ensemble et qu’il est fort grand, on ne sort pas une loupe de sa poche, on recule autant qu’on peut, et quand on veut connaître un pays, on y circule, comme fait notre auteur, on ne s’enferme pas douillettement entre les quatre murs d’une toute petite pièce d’où on ne peut évidemment rien voir.

Panahi et Sotoudeh sont des psychopathes. Au reste, ce n’est pas un hasard si on leur attribue aujourd’hui le prix Sakharov. Dois-je vous rappeler que ce bonhomme souffrait exactement de la même pathologie. Ce pauvre bougre assez inculte, qui n’avait jamais rien su faire de sa vie ni se rendre utile à son pays avait la chance de vivre dans la seule région du monde qui fût résolument en marche vers le socialisme. Mais cela ne lui plaisait pas, Monsieur le grand pervers n’était pas content, et ses caprices ont eu des conséquences tout à fait fâcheuses, à une certaine époque, pour le Parti communiste de l’Union soviétique. Son activisme a contribué à ternir durablement l’image d’un système politique qui, grâce aux très grands hommes que furent en leur temps Joseph Saline ou Leonid Brejnev, devait apporter au monde, et d’une manière définitive, la paix et la prospérité. 

La liberté d’expression, comme en Iran ou dans l’ancienne Union Soviétique, c’est très bien, mais il ne faut pas en abuser ; elle est le péché mignon des grandes démocraties. Trop de liberté nuit à la liberté. Il faudrait prendre des mesures contre ceux qui, en France, et particulièrment sur AgoraVox, écrivent n’importe quoi sur l’Iran, un pays qui disposera bientôt de la bombe atomique et auquel il convient que nous fassions allégeance le plus vite possible si nous ne voulons pas pâtir un jour de la juste colère de ceux qui le dirigent avec tant de sagesse et de patience. La patience a toujours des limites, elle aussi.

 


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