COLRE COLRE 19 novembre 2012 16:19

Bonjour Fergus, 

C’est une loi qui aurait dû être votée au milieu/début des années 80. Maintenant, c’est trop tard.
À cette époque, l’assimilation des immigrés était une perspective crédible, et un droit de participer aux affaires concernant leur lieu de vie aurait été un facteur bénéfique d’intégration.
Évidemment, il aurait fallu le coupler avec une politique extrêmement restrictive en matière d’immigration. Les intérêts en jeu (celui du patronat : salariés à bas coût, vivier de chômeurs corvéables, pression sur les bas salaires, cassage des syndicats…) et l’humanisme dévoyé d’une certaine gauche ont empêché une gestion sociale humaine et efficace de l’immigration.

Personne n’a voulu voir que les vagues successives appauvrissaient de plus en plus les premiers immigrés et leur descendance qui ont été les premières vraies victimes de ces politiques irresponsables.

Aujourd’hui, c’est trop tard. Les réactions en chaîne ont conduit à une situation bloquée (et explosive) : d’un côté, colère des Français de souche ancienne appauvris, insécurisés et abandonnés, et de l’autre repli identitaire, tentations intégristes (et jihadistes), islamisation de plus en plus envahissante et décomplexée dans ses prétentions communautaires et anti-laïques.
Or, comment peux-tu imaginer un référendum dans cette situation ? On vient de vivre 5 ans de clivage forcené, j’en ai un peu marre de ces ambiances d’intolérance et de guerre civile. Il faut apaiser d’abord la société et panser ses plaies.

Faire des référendums dans ces conditions, c’est mettre la clef sous la porte pendant 3 mois de guerre à couteaux tirés.


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