Yohan Yohan 19 novembre 2012 18:33

Bonsoir Colre

« À cette époque, l’assimilation des immigrés était une perspective crédible » je souscris à cela. 
Dans les années 70, les immigrés pouvaient s’insérer par le travail, avec en perspective pour leurs enfants, la possibilité d’une réussite par les études. La religion restait confinée dans la sphère privée avec même, une primauté de la laïcité parfaitement intégrée. Au lycée, le distinguo communautaire n’existait pas, nos potes berbères (majoritaires à l’époque) mangeaient comme tout le monde à la cantine et picolaient dans les fêtes sans qu’il soit question de halal et d’interdictions. A la limite, c’était plutôt les juifs qui nous gonflaient avec leurs exigences de pain azim et leur quête du casher. Les beurettes ont même été le fer de lance de cette intégration, et certaines ont milité pour obtenir des droits pour elles, notamment vis à vis de leurs familles qui cherchaient à les marier de force au bled, 
Ce n’est plus le cas aujourd’hui, on le sait bien.

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