jack mandon jack mandon 21 novembre 2012 14:31

et on continue...Gollum

Nous sommes, l’un et l’autre, sensibles à cette pseudo-science d’un autre temps,
je constate qu’alinea est également tombée dans la marmite quand elle était petite.

L’astrologie, dans sa forme rigoureuse, ne peut être que globale, où elle n’est pas.

Ne serait-ce que pour affronter par exemple ce qui suit et qui est tout à fait fondé.

L’effet Barnum 

Selon Dickson et Kelly (1985) qui ont étudié la totalité des recherches dédiées à ce phénomène, il semble d’abord que nous aimions particulièrement la flatterie et les discours qui nous valorisent. Ainsi, il ressort des différentes études que les traits de caractère qui nous avantagent soient plus facilement acceptés comme une description précise de notre personnalité que les traits désavantageux.

Ainsi, les études scientifiques de certaines pratiques comme l’astrologie, la numérologie, la graphologie ou la chiromancie montrent qu’elles ne constituent en rien des outils valides pour déterminer la personnalité. Pourtant, la plupart de leurs clients sont satisfaits et convaincus de leur précision car elles semblent donner des analyses précises.

La recherche de Dickson et Kelly montre également que l’effet Barnum est davantage présent chez les personnes qui possèdent un grand besoin d’approbation ou encore une tendance autoritaire. (choisissez votre camp camarade)

Le danger avec l’effet Barnum c’est que nous risquons de trouver pertinent n’importe quelle méthode d’évaluation de la personnalité, d’accepter des déclarations hasardeuses voire fausses sur nous-mêmes, si tant est que nous les considérions suffisamment positives ou flatteuses. Une fausse description de notre personnalité peut nous paraître précise et spécifique alors qu’elle est vague et qu’elle peut s’adapter à de nombreuses personnes.

Pour toutes ces raisons, depuis 50 ans, (ça ne me rajeunit pas), je multiplie les modes de recherche, d’investigation, d’analyse, privilégiant toujours l’apport scientifique en miroir.

Nos divergences, qui ne sont qu’apparentes soulignent au moins deux choses, nous travaillons avec notre identité, notre sensibilité et nous sommes entrés dans le thème de M.J. par deux portes opposées, mais nous cherchons sincèrement une explication.

Je n’avais pas eu le sentiment d’avoir privilégié la piste du Centaure, mais c’est ce que vous avez souligné. Il est représentatif d’une métamorphose hybride, c’est à dire délicate.

Il est prométhéen, c’est intéressant de constater qu’à l’orée du XX ème siècle, bon nombre d’amoureux de l’espace, marqués par le Centaure, avaient fait le choix de voler. C’était alors la naissance de l’aviation.

M.J. évolue dans l’espace, ces ailes imaginaires rivalisent de grâce et de fluidité avec celles du papillon. Bref, l’imaginaire aidant chacun de nous tente de décrire ce qu’il ressent avec les mots et les images qui lui parlent le mieux. L’astrologie est donc un art d’envisager et de dévisager autrui. Elle est un moyen et non un but. Comme le disait Breton, le surréaliste :

L’astrologie est, à mon égard, une très grande dame, fort belle et venue de si loin qu’elle ne peut manquer de me tenir sous le charme. Dans le monde purement physique, je n’en vois pas dont les atours puissent rivaliser avec les siens. Elle me paraît, en outre, détenir un des plus hauts secrets du monde. Dommage qu’aujourd’hui - au moins pour le vulgaire - trône à sa place une prostituée.

à plus tard

Merci

 


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