Francis, agnotologue JL 4 décembre 2012 11:21

Bonjour sydne93,

j’approuve votre article avec lequel je suis entièrement d’accord.

Une politique qui fasse de l’humain et de son environnement de vie une priorité est à l’opposé d’une politique qui n’est que la mise en musique de la stratégie du choc, à des degrés plus ou moins insidieux.

Et cette politique de mise en musique de la stratégie du choc porte un nom : c’est le libéralisme (*).

Par exemple : autoriser les gaz de schiste relève typiquement de la stratégie du choc par deux aspects. Démonstration : en amont, on appauvrit la nation ; on lui présente l’exploitation ds GDS comme la seule alternative au problème de l’énergie ( TINA ! ).

Et en aval, lorsque les nappes phréatiques seront polluées, il n’y aura pas d’autre alternative que travailler plus pour s’acheter de l’eau potable qu’on n’obtiendra qu’ à grand renfort de procédés encore plus couteux, encore plus polluants, avec des industries encore plus mortifères.

Le capitalisme, c’est dans sa logique intime, nous tuera aussi surement qu’il a tué les Amérindiens et autres peuples primitifs. Nous sommes tous des primitifs en sursis.

Nous avons le devoir de réagir : seule la vraie gauche est en mesure de freiner sinon stopper ce processus suicidaire qui découle de l’irrationalité inique des marchés. Laisser les marchés agir en souverains tout-puissants, c’est courir après son ombre : j’appelle ça céder à l’entropie. L’entropie c’est le contraire de la vie : c’est la mort.

(*) « Le libéralisme économique préside tous les imaginaires » Edouard Glissant


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