(---.---.208.18) 29 août 2006 09:39

RELIEFS AFRICAINS

L’écart phénoménal entre les prévisions et prophéties émises par les Européens avant les indépendances africaines et l’actuelle réalité morbide qui règne sur le continent “aux larmes” est insupportable.

Des thèses entières (en fait pour quelle finalité ?) ne suffiraient pas à décrire l’enthousiasme qu’a suscité l’espoir d’un total développement de tout un continent perçu comme un fabuleux Eldorado à faire valoir.

Dans son ouvrage « Guerre de brousse dans l’Est africain (1914 - 1918) », le général VON LETTOW-VORBECK écrivait : « Je voudrais ajouter ici une impression que je n’acquis que plus tard durant la guerre. Il nous est arrivé de traverser des pays fertiles (Tanganyika ou Tanzanie) abandonnés par les indigènes, mais qui un an auparavant étaient encore habités. Les gens avaient simplement cherché « plus loin » « pale mbele » ... ou là devant ... des champs nouveaux à cultiver dans d’autres contrées riches et vides d’habitants. »

Sans aucune fixation à long terme et depuis les indépendances, ce genre de mode de vie crée des cloaques, des marigots putrides, des appauvrissements des sols. Et de conclure « Si l’on voulait réellement utiliser les terrains cultivables dans l’Est africain allemand, on pourrait nourrir dans ce pays qui ne contient que 8 millions d’habitants une population aussi nombreuse que celle de l’Allemagne ». (1914 !!). Mais pour ce faire, il faut accepter la rationalité du blanc. Difficile !! Très difficile.

Une nouvelle Inde

Un officier anglais prisonnier des Allemands en Tanzanie affirmait qu’il était possible de faire de l’Est africain une nouvelle Inde abondante, lui qui, ancien officier anglais, avait déjà essuyé pas mal de coups durs du côté du Pendjab

Dans son dernier numéro (mars 2006) « CARITAS » titre une fois de plus « L’Afrique a faim ». Voilà des décennies que ce mauvais couplet se répète sans fin, sans cesse. On en a marre : à juste titre. Quant aux vraies causes du mal, l’Occident se refuse bien à les énoncer. Car les voici les réelles plaies.

Les vrais virus

D’abord les états nations copiés à l’européenne avec à leur tête de réels rois nègres incompétents, mendiants, cultivant l’anthropophagie, le luxe et le racket.

Cela va de Bokassa à Idi Amin Dada en passant par Mobutu, Mengistu et Mugabe (et comme comique, le gros Bemba amateur de pygmées !!)

Comment les leaders du monde libre peuvent-ils serrer la main à de tels personnages ?

Il faut les remettre à leur place et évidemment leur faire un brin d’éducation.

(...)

Autre virus : les frontières artificielles imposées totalement arbitrairement. Ce problème ne se résoudra pas politiquement. Les migrations des peuples vont faire craquer les corsets inutiles à des peuples qui ont toujours migré et la crainte qu’ont les rois nègres de voir se discuter ce qu’ils croient être leur royaume est omniprésente : tout cela étant fictif ne peut évidemment tenir la route.

Enfin le virus marxiste : partout où les Cubains et les Allemands de l’Est ont déposé leur maigre baluchon, ils y ont foutu le merdier (et leurs lardons métis). Utilisés par Moscou, ils auront créé gabegie, sinistre et misère. Viva la revolución !!

Et le Climat ?

« Le climat ? »

Qu’en faites-vous clament bien fort des tiers-mondistes !! « Ce n’est pas la faute des Africains !! Analysez le climat !! » Bien, allons-y car s’il faut retracer l’histoire de l’Afrique avec le prisme des crypto-gaucho-marxistes on est très loin de la réalité : cela oscille entre science et incantation.

Il est possible de distinguer sur cet énorme continent africain fait de drames, cinq grandes zonez caractérisées par cinq régimes de pluies (SVP nous ne sommes pas là pour un cours de geo, toutefois les repères sont nécessaires et non inintéressants).

De 0 à 100 mm d’eau par an, il s’agit de milieux désertiques sur lesquels le peuplement est rendu impossible ou résiduel. Entre 100 et 300 mm d’eau/an le milieu est celui de la steppe subdésertique avec transhumance et activités pastorales.

De 300 à 600 mm d’eau/an et bien que certains pâturages soient bien réels, les pluies sont encore trop faibles afin de permettre une pousse de végétation.

De 600 à 1.500 mm, la grande zone agricole peut se sentir à l’aise : les aventures pluviométriques y sont rares.

Au dessus de 1.500 mm, c’est la grande forêt équatoriale, barrière végétale compliquée à pénétrer où l’agriculture est très hypothétique.

Ce pseudo déterminisme climatique a connu bien des évolutions : conséquences des grandes découvertes, ces cinq sous-continents africains bénéficieront d’apports extérieurs telles que les plantes nouvelles importées par les Portugais.

Le Manioc, la patate douce, le maïs, le haricot, bref tout ce qui constitue aujourd’hui la base de la nourriture africaine constituèrent une des conditions fondamentales à l’essor démographique africain.

Mais les modes d’exploitations agricoles totalement rudimentaires rendent impossible le réel développement, ainsi les feux de forêts, les creuseurs ...

Au Rwanda, une équipe de la FAO durant les années 80 devait se pencher sur la question de la lutte contre la désertification (terrible au Rwanda et au Burundi) : l’arrogance de l’équipe de Juvénal fit avorter le projet largement financé par l’ONU : le responsable Gino SACUMAN plia bagage n’ayant jamais compris qu’il fallait laisser au départ 50% du montant en matabiche à la clique de l’AKAZU (la petite hutte du pouvoir).

Les famines Africaines : politiques, programmées et organisées

Liquider un ennemi ce n’est pas forcément le tuer : il suffit de l’empêcher de vivre.

Le cas d’école le plus incroyable nous a été fourni par l’Ethiopie. Ce n’était pas Byzance sous le Négus, mais le pays était apte à nourrir sa population avant l’arrivée du nouveau Caligula, Mengistu le soviétique.

Par opportunisme politique, Mengistu voulait la mort des mouvements de l’Ogaden et de l’Erythrée : ce furent 18 mois de silence et 18 mois de famine. Affamer les peuples constitue le moyen de gouverner pour les rois nègres indemnisés par les capitales occidentales.

Nous n’avons pas la place pour aborder la question des doryphores du président Mugabe du Zimbabwe. Pour ceux qui s’en souviennent, le doryphores (du grec « porteurs de lance », il suffit de voir leur carapace) ce fut un désastre après la guerre de 40 pour les champs de patate (..)

Il en fut de même au Zimbabwe : tous les blancs producteurs furent chassés par les hommes doryphores du président Mugabe.

Aujourd’hui le pays est affamé, abonné au PAM. « Encore la faute au climat » diront les tiers-mondistes ?

MPENDACHEKO


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